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Barça – PSG | La FFL subit à son tour une remontada.

Ousmane Dembélé

Tous les ingrédients étaient réunis pour que le Paris Saint-Germain se concentre sur le championnat à partir de ce soir. Mais le PSG a préféré trahir ses valeurs. Nous ne comprenons pas cette rupture. La nuit va être longue.

Une semaine après la défaite parisienne au Parc des Princes (2-3), le match retour à Montjuic laissait présager une très grande soirée de football. Et nous l’avons eu. Malheureusement.

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Le résumé du match Barça – PSG

On a tous en mémoire le début de match des Parisiens en 2017 au Camp Nou, avec un but encaissé dès la 3e minute. Ce soir, il n’a fallu que 12 minutes pour que le PSG soit à nouveau frappé par son bourreau du moment ; Raphinha. L’ancien Rennais reprend un centre de Lamine Yamal, qui enrhume au passage Nuno Mendes, et profite du positionnement chirurgical de Donnarumma, qui n’est même pas devant ses propres cages. Bref, une action digne des soirées européennes du Paris Saint-Germain.

Dans la foulée, les Parisiens souhaitent relever la tête. Et en tête de file, Ousmane Dembélé. L’ancien Barcelonais joue devant ses anciens supporters, et comme attendu, il se prend une bronca lors de chaque ballon touché. Mais contre toute attente, le public de Montjuic lui adresse une ovation lors d’un corner. En souvenir des bons moments ? Pas du tout, seulement parce que Dembélé vient de tenter un corner direct qui termine sa course dans le petit filet. Génie.

Mais le principal fait de jeu de cette première période reste ce duel entre Ronald Araujo et Bradley Barcola. Le Parisien part seul au but, quand l’Uruguayen lui met une manchette en pleine carotide. Carton rouge. Ronald a l’air de ne pas comprendre, en même temps cette intervention est jugée “correcte” dans les matchs sud-américains.

Dembélé est dans son jardin, ou presque

Les Parisiens jouent à 11 contre 10, pourtant on croirait plutôt l’inverse dès les minutes qui suivent. Mais ce bougre de Barcola inverse la tendance à lui tout seul. Après avoir provoqué l’expulsion de Ronald Araujo, le Français ne se dit à aucun moment qu’il en a déjà trop fait pour ce soir. Non, il adresse en plus de cela un centre millimétré pour Dembélé, qui fusille une deuxième fois ter Stegen en moins d’une semaine. L’Olympique Lyonnais et le Stade Rennais influencent le monde juste sous nos yeux.

Deux des trois buts de Dembélé cette saison ont donc été inscrits contre le FC Barcelone, alors qu’il a affronté le gratin de la Liguain, de Clermont à Metz, en passant par Lorient. Logique.

Le Barça trop fort pour le PSG

La deuxième période débute, et comme on le craignait, le PSG fait du Luis Enrique. On frôle les 100% de possession de balle pour les Parisiens, autant vous dire qu’on manque d’air. Et Vitinha nous enlève la dernière bulle d’oxygène. Une frappe en dehors de la surface pour le but du 2-1. Le PSG n’est plus virtuellement éliminé pour la première fois depuis la 77e minute au match aller. On y avait presque pris goût.

Dès ce but du Portugais, les Blaugranas nous offrent 5 minutes de toute beauté, et à tous les étages du club. En tant que leader incontestable et incontesté, Xavi montre la voie. Sur une énième décision arbitrale qu’il n’estime pas en sa faveur, la légende catalane nous affuble du combo “shoot dans la pancarte publicitaire – craquage sur l’arbitre”. Si Araujo redoutait le moment où il allait prendre une soufflante de la part de Xavi, il a dû être ravi de voir son coach envoyé en tribunes dès l’heure de jeu.

Puis dans la foulée, Joao Cancelo plie ce match comme il faut. Le Portugais estime que jouer à 10 contre 11 n’est pas assez handicapant pour son équipe, et décide d’être le 12e homme du PSG. Cancelo découpe Dembélé dans sa propre surface. Pénalty, et c’est l’occasion de s’apercevoir que Mbappé est bel et bien présent sur la pelouse. Kyk’s choisit le côté montré par ter Stegen et envoie les Parisiens en demi-finales. On n’est pas contents.

Cet enchaînement est visiblement trop violent pour l’adjoint de Xavi qui dégoupille sur son banc, et ne tarde pas à rejoindre son boss en tribunes. Il aura duré 10 minutes tout de même sur le banc du Barça. En vrai de vrai ça peut se mettre sur un CV.

Mbappé, le coup de grâce n’était pas nécessaire

Les Blaugranas tentent le tout pour le tout, mais derrière, le PSG a mis le cadenas. Enfin, par PSG on entend Marquinhos. Le capitaine parisien stoppe à lui tout seul toutes les offensives du Barça. Et comme à son habitude, c’est une autocélébration sur chaque intervention. Pour ceux qui en doutaient, Marqui est bien de retour.

Puis sur un contre, Mbappé part seul au but. Bien entendu, il rate le duel, et Asensio l’imite juste derrière. Alors qu’on se satisfait des petites miettes que le PSG veut bien nous laisser, Jules Koundé fout en l’air ce cadeau. Le Français dégage d’un sublime pointu qui rebondit sur un coéquipier, et revient dans les pieds de Mbappé : 4-1. Laissez-nous aller nous coucher s’il vous plaît.

Le Paris Saint-Germain se qualifie pour les demi-finales de la Ligue des Champions aux dépens du Barça, en ayant perdu le match aller à domicile. Le PSG vient de renier son histoire et ses valeurs sous nos yeux.

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Tom
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