Les plus belles exclusions d’équipes de l’histoire du Football


TIREZ MES DOIIIGTS (Photo by Romain Biard/Icon Sport)

Alors que nous étions partis pour une journée calme et sereine, l’article du jour de l’Equipe a fait l’effet d’une bombe (puante?) : la raison principale de l’exclusion de Marcelo à Lyon fut une flatulence dans le vestiaire. L’occasion du coup pour nous de revivre les meilleurs motifs d’exclusions de l’histoire du ballon rond.

Barry Ferguson

Avril 2009. Barry Ferguson et Allan McGregor s’adonnent au passe-temps numéro 1 écossais : se coller d’immenses murges dans les pubs. Problème, ils sont en même temps dans la sélection écossaise et sont censés se reposer plutôt que de remplir leurs gosiers. Les 2 larrons arrivent éclatés au petit déjeuner à 8 h du matin et le coach souhaite qu’ils soient renvoyés chez eux. Les joueurs, plus conciliant (et pour certains probablement dans la soirée) tiennent à les conserver dans le groupe sans les faire jouer. Deal.

Envoyés sur le banc contre l’Islande, les 2 compères feront parler leurs doigtés : 2 V Signs avec la paume bien devant, ce qui est l’équivalent du bon gros majeur en France). Si Allan McGregor s’en sort sans trop de dommages sur sa carrière, Barry Ferguson, le capitaine, va vivre lui le double effet Kiss Cool. Viré de la sélection écossaise, évidemment, mais aussi de son club de cœur, les Glasgow Rangers, qui ne pardonnent pas le manque de respect fait à la sélection. 

 

 

Fernando Redondo

La data est au cœur du football dorénavant. Courses à hautes intensités, expected goals et autres : nombreuses sont les données exploitées par les entraîneurs pour améliorer les performances de ses ouailles. Mais tout ne date pas d’aujourd’hui. Par exemple, tout juste arrivé en 1994 après la Coupe du Monde, le sélectionneur argentin Daniel Passarella avait regardé de nombreuses vidéos pour aboutir à la conclusion suivante : 

 

« On a calculé qu’un joueur aux cheveux longs se les réaccommode près de cent fois par match et qu’il perd donc sa concentration”

 

Du côté des joueurs,  Redondo avait déjà zappé la Coupe du Monde 1990 pour “terminer ses études de Sciences économiques”. Autant vous dire que les conseils capillaires de Passarella, Redondo s’en cogne. Il ne participera pas à la Coupe du Monde 1998 et ne verra donc pas en direct Dennis Bergkamp poser une climatisation au Vélodrome. De son côté, Maradona fut aussi circonspect que le reste du monde. Enfin, circonspect à sa manière : 

Et si un joueur à l’habitude de se toucher les couilles, on les lui coupe aussi ?

 

Les sorties boîte de nuit

 

  • Les Bleuets

En octobre 2012, les Bleuets sont confrontés aux Norvégiens dans les barrages comptant pour l’Euro 2013. Absents lors des trois derniers championnats d’Europe Espoirs, les Français n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent gommer cette folle série. Victorieux 1-0 au Havre le vendredi, les Espoirs doivent se rendre trois jours plus tard en Norvège. 

Mais hasard du calendrier, il y a un samedi soir entre ces deux rencontres, ce qui suffit pour chambouler les plans. Avant de décoller sur la piste de l’aéroport, Griezmann, Ben Yedder, Niang, M’Vila et Mavinga décident de s’essayer à la piste de danse en se rendant dans une boîte de nuit parisienne. Résultat, les Bleuets s’inclinent 5-3 à Oslo et disent adieu à l’Euro Espoirs.

Tout est bien qui finit bien.

 

  • L’Equipe du Chili

Nous sommes en 2011, et la sélection du Chili doit jouer deux matchs de qualification dans le cadre de la Coupe du Monde 2014. Jusque-là rien d’anormal, mais c’était sans compter sur le fait que certains joueurs arrivent avec 45 minutes de retard lors du rassemblement. Là encore l’erreur arrive, mais comme si ça ne suffisait pas, leur haleine ne respire pas vraiment la sobriété. Comme les Espoirs français, ces phénomènes sont au nombre de cinq : Vidal, Beausejour, Valdivia, Jara et Carmona. Leur motif ? Ils ont fêté le baptême du fils de Valdivia la veille.

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Une version pleine de bon sens, qui leur vaudra toutefois une expulsion de la sélection. Stricts ces Chiliens.

Adil Rami

À l’été 2019, Adil Rami se voit licencier de l’Olympique de Marseille. Vous vous demandez comment on en est arrivé là ? Il faut dire que Rami a bien profité de son petit séjour sur les bords de la Méditerranée. Officiellement blessé à une cheville en juin 2019, Adil sèche donc l’entraînement, et demande un jour de repos au lendemain de la cérémonie des Trophées UNFP, qu’il présente par ailleurs entre deux blagounettes. Cependant, ce day off lui permet en réalité de participer à la célèbre émission Fort Boyard. Manque de bol pour lui, son épreuve consiste à affronter un lutteur, et le champion du monde prouve qu’il est bien solide sur ses deux chevilles.

Toutefois, on a rarement vu Adil Rami mouiller autant le maillot à l’OM que lors de l’épreuve du bain de Boo à Fort Boyard.

 

 

Haris Belkebla

À dix jours du début de la CAN 2019, le milieu de terrain algérien du Stade Brestois Haris Belkebla profite du bon temps qu’il passe avec ses compatriotes en sélection. Mais ça, c’était avant que ce même Haris ne réalise une merveille lors d’un live sur Twitch. En effet le Fennec décide de se retourner, baisser son pantalon et montrer son popotin face caméra. La suite est encore plus épique ; Belkebla est exclu de sa sélection, et l’Algérie remporte finalement la CAN.

Mais bon on est d’accord avec lui, ça valait quand même le coup de le montrer son postérieur. Pour la postérité

 

Marcelo 

Il existe de nombreuses manières de se faire expulser d’une équipe de football, mais Marcelo a décidé de prendre la plus aérienne. Après une performance légendaire face à Angers ponctuée d’un CSC clinique, Marcelo rentre aux vestiaires avec son équipe, la tête basse. 

 

 

Enfin non, pas tant que ça. Ce sera le dernier match de Marcelo sous le maillot lyonnais, pour “Comportement déplacé”. Son départ pour les Girondins de Bordeaux nous avait finalement éloigné de cette histoire, jusqu’à ce que dans son résumé de la saison lyonnaise, l’équipe nous lâche une bombe : Marcelo a été viré parce qu’une fois dans les vestiaires, il s’éclatait à lâcher des perlouzes et de faire rire quelques-uns de ses partenaires. Un comportement qui n’a pas plu à Juninho, qui le déclassera de l’équipe première suite à ça. Une première rétrogradation avant la seconde : sa signature à Bordeaux.

Il rejoint donc dans la légende du monde du travail Paul Fart, immense agent de sécurité de Floride viré par son entreprise parce qu’il s’est filmé en pleines flatulences pendant 6 mois

Dans tous les cas, nous souhaitons bon vent à ces 2 esthètes.