JO de Pekin 2022 | Le récap du samedi 5 février


Photo by Icon Sport

A peine 6 mois après les JO d’été, la FFL est de retour pour la version hivernale. Alors, chaque jour, préparez-vous pour retrouver les informations principales avec le ton impitoyable de la FFL. En plus, ici, aucun sport collectif avec notre nation. On est déjà soulagé avant même que ça commence.

 

Snowboard – slopestyle

Alors oui, il y a eu des matchs palpitants de curling et quelques parties de hockey, mais les JO ont officiellement commencé par les qualifications de Snowboard slopestyle. Bon, on fait genre, mais on est comme vous, de prime abord on a aucune idée de quoi on parle, sauf si vous êtes adeptes des X Winter Games.

Alors on vous explique rapidement, parce qu’on ne risque pas d’en revoir beaucoup. C’est une descente acrobatique avec des obstacles sur lesquels il faut faire des figures. Un peu comme quand tu bourrinais ta manette de N64 à 1080° Snowboarding.

Par exemple, on peut vous proposer la superbe double bascule de Lucile Lefèvre dans son premier run de qualifications. Un vrai travail d’équipe avec France TV.

 

Problème pour Lucile, elle va rééditer sa performance au même endroit lors de son second passage. Vous l’avez compris, finir les fesses dans la poudreuse ne permet pas de passer en finale. On n’est toujours pas experts, mais on a les bases quand même.

Saut à ski – Qualifications

Aucun Français dans la liste des sauteurs à ski cette année. Une occasion donc parfaite d’observer le contingent solvène afin de découvrir le futur vainqueur du Tour de France. 

Skiathlon – Femmes 7,5km + 7,5km

Exemple type d’épreuve dont on redécouvre l’existence tous les 4 ans. Assez simple à comprendre, un parcours, avec deux styles de ski de fond : le premier, à l’ancienne comme une randonnée avec papa maman dans les rainures. Et l’autre, avec le fameux pas du patineur. Au milieu, un pit stop un peu moins palpitant qu’en Formule 1, il faut se l’avouer.

Au final, on n’est plus habitué à voir des skieurs de fond sans carabine. On n’est pas non plus habitué de voir la première Française 9e. Et ça, c’est une habitude qu’on aimerait volontiers reprendre pendant la prochaine quinzaine.

Biathlon – Relais Mixte

 

Champion olympique en titre, le relais mixte français est en mission aujourd’hui ; conserver son sacre malgré les -23°C ressentis. Et dès le premier tir, Anaïs Chevalier se montre au rendez-vous en commettant 2 pioches. On n’attendait pas mieux comme départ. Et comme si ça ne suffisait pas, notre Française tient à nous régaler en cette matinée. Sur son second tir, elle  réalise un 4/4 parfait avant de devoir conclure sur sa dernière tentative. Mais, comme un Jean-Claude Dusse des familles, il n’y aura jamais de conclusion. Une rafale de vent plus tard, Anaïs Chevalier s’en va pour un tour de pénalité, ressort à 1 minute de la tête de la course et rend le relais à 1 minute 25. Solide.

Et pour boucler la boucle, France Télé nous place une sublime page de publicité de plusieurs minutes pour reprendre l’antenne au tir suivant. Le biathlon en est réduit à une épreuve de carabine. Pourquoi pas.

Julia Simon poursuit la bonne lancée d’Anaïs Chevalier et signe 2 pioches elle aussi. Mais le pire est à venir. Alors que toutes les concurrentes enchaînent les pioches et les tours de pénalité, Julia Simon signe un 5/5 venu de nulle part sur le tir debout. Elle ressort 2e à 13 secondes, pour finalement passer le relais en tête pour les hommes. Une demande d’extradition immédiate a été transmise à l’ambassade chinoise.

La suite ? Une drôle de perf d’Émilien Jacquelin. Capable d’envoyer un 5/5 en rafale sur le tir couché, et de s’écrouler avec deux tours de pénalité sur le tir debout. Avec en prime des difficultés pour insérer les balles de pioches à cause de gants trop gros. Résultat : un remake de la Guerre Froide avec Loginov et Doherty qui ressortent en tête.  

Avant le dernier tir, Latypov et la Russie, ou plutôt le Russian Olympic Committee, sont en tête avec 15 secondes d’avance. Mais ce qui devait arriver arriva. Le Russe craque, Fillon-Maillet en profite. Et ressort à 1,9 secondes de Latypov, avec Johannes Boe dans ses skis. Un final à 3 où on peine à respirer. Tout se joue dans les derniers mètres. Mais comme Martin Fourcade face à Emil Svendsen aux Championnats du Monde 2013, la France se déchire au finish face aux Norvégiens. Un sublime titre de vice-champion olympique. On reprend de suite des couleurs. 

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Par contre le feu d’artifice de France Télé pour cette première médaille française aux JO ne nous avait pas tellement manqué.

 


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