JO de Pekin 2022 | Le récap du samedi 12 février


On oublie trop souvent que, derrière les épreuves que nous voyons, il y a des heures et des heures de travail d’équipes qui accompagnent les athlètes dans leurs performances, aussi courtes soient-elles. Ce matin, c’est donc un hommage vibrant que nous  rendons aux équipes techniques du snowboardcross par équipes. Merci à tous.

Snowboardcross par équipes

Ces JO, ça devient n’importe quoi. -11° et DE LA NEIGE lors de l’épreuve de snowboardcross par équipes, de quoi désarçonner l’ensemble des athlètes qui se lancent dans cette nouvelle discipline olympique. Avant toute chose, vous vous posez certainement la question, perplexes face à votre bol de Chocapic : Mais qu’est-ce que le snowboardcross par équipes ?

Jusqu’ici, rien de bien compliqué, on vous rassure. Un binôme homme/femme. Les premiers font le premier run, et les seconds s’élancent avec les écarts de la course des premiers. Un peu comme un sprint/poursuite en biathlon, mais avec une planche quoi. Mais revenons au grand intrus de la journée: LA NEIGE.

La première équipe composée de Loan Bozzolo et de Julia Pereira de Sousa Mabileau ne va pas attendre pour mettre en lumière le travail technique de l’équipe de France. Si Loan prend un bon départ, la suite de la course va très rapidement être un calvaire pour lui. Comme s’il avait une 2 chevaux dans une course de F1, il voit l’Italien et l’Allemand s’envoler et faire un autre sport que lui. Pour Julia, ça sera exactement pareil en pire. Le duo finira avec 14 secondes de retard sur les premiers. Et encore, le temps de la première manche est ramené à 3,96 secondes au lieu de 7. Quand Julia arrive, personne n’est là pour l’accueillir. Toutes ses concurrentes sont déjà rentrées au chaud.

La perplexité est au rendez-vous, et le fart est vite pointé du doigt. En même temps, ça n’est pas très difficile à analyser. Le second binôme tricolore, composé de Merlin Surget et Chloe Trespeuch va vivre une aventure similaire. Merlin se fera même rattraper par un snowboardeur tombé dans le run, c’est dire la non-vitesse stratosphérique à laquelle nos tricolores virevoltent.

Nos 2 binômes s’assureront une dernière place dans leurs quarts respectifs. Une équipe, ça va au-delà des simples sportifs que nous voyons à l’image. C’est la leçon que nous retiendrons de cette nuit épique.

Antoine