Vous ne le saviez peut-être pas, mais le dernier match des qualifications pour l’Euro 2024 de handball avait lieu ce week-end à Saint-Chamond, dans la Loire. Déjà qualifiées avant de rencontrer la Lettonie, les Françaises ont remporté tous leurs matchs précédents, dont la dernière victoire 36-13 contre l’Italie. On peut se demander légitimement à quoi servent ces rencontres, comme France – Gibraltar au foot, si ce n’est de nous horripiler au plus haut point.
Le handball, plus que jamais notre ennemi
Face aux Lettones, il fallait donc trouver un objectif pour motiver les troupes. Et ce dernier n’a pas été très long à trouver ; à l’aller, les Bleues avaient signé en octobre dernier la plus large victoire de leur histoire face à ces mêmes Lettones (55-8). Le but était donc de faire mieux à domicile. Une feuille de route que nous ne validons absolument pas bien évidemment.
Le match débute, et on comprend très rapidement que cette partie va être à sens unique. Les Bleues mènent 8-0 au bout de 8 minutes, et 24-7 à la pause. Une boucherie gibraltarienne. Alors qu’on imagine que le plus dur est passé, le second acte va s’avérer encore plus gore. Les Françaises inscrivent 29 nouveaux buts, et surtout, elles n’en encaissent que 2. La coupable ? Hatadou Sako. La gardienne de Metz écœure les Lettonnes avec ses 14 stops, et son taux d’arrêts supérieur à 90%.
“C’est difficile sur ce match-là de rester concentrée” Hatadou Sako, gardienne française
On n’ose même pas imaginer son taux de parade dans un match où elle parvient à rester concentrée.
Les Bleues s’imposent et losent en même temps
Après avoir subi ce passage à tabac, notre seule satisfaction de la soirée réside dans le score final. “Seulement” 53-9, soit “seulement” 44 buts d’écart, contre 47 lors du match aller. Il n’y a donc pas de nouveau record historique. Quand la FFL se félicite d’une pareille nouvelle, c’est qu’elle a touché le fond.
53-9, Les Bleues déroulent face à la Lettonie ! 💪 #lequipeHAND pic.twitter.com/Uq2KfsTW7q
— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) April 7, 2024
Notre moral est au plus bas, mais Pauline Coatanea parvient à le faire chuter encore plus bas. Mettre en perspective cette raclée avec les prochains JO, c’est pour nous achever.
“On a toujours eu une marque de fabrique défensive, aujourd’hui nous avons aussi l’aspect offensif. C’est de bon augure pour cet été” Pauline Coatanea
Championnes olympiques et championnes du monde en titre, les Françaises n’ont pas intérêt à récidiver en juillet prochain. Notre petit cœur ne le supporterait pas.