Mondiaux Handball | Honte à vous.


Après 2003 et 2017, on espérait ne plus jamais assister à un tel désaveu. Mais les Françaises se plaisent visiblement à nous humilier aux yeux du monde entier. Le handball, ce sport honni.

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Le handball français remet ça

La compétition commence par cinq victoires contre l’Angola (30-29), l’Islande (31-22), la Slovénie (31-27), l’Autriche (41-27) et la Corée du Sud (32-22). Puis arrive la Norvège, qui évolue à domicile, et a donc les supporters (et le corps arbitral) avec elle. Mais le résultat est le même ; succès 24-23 en conclusion du tour principal.

En quarts de finale, les filles d’Olivier Krumbholz affrontent la République tchèque, et là encore, c’est une boucherie. Un succès 33-22, optimal avant de défier les Suédoises en demies. Et vous savez quoi ? Les Scandinaves explosent en vol comme leurs précédentes homologues ; victoire 37-28 de la France. Direction la finale, après 5 victoires en 5 matchs. Après les Experts, voici les Expertes. On s’en serait passés volontiers.

Notre seule manière de leur causer du tort est tout simplement de ne pas les regarder. Mais cela sera-t-il suffisant ? Nous doutons.

Le résumé de la finale

Le match commence, et les ennuis avec. La France ne tarde pas à refroidir la salle omnisports Jyske Bank Boxen. Au bout de 20 minutes seulement, les Bleues prennent le large, et larguent les locales du jour. Alors quand les Françaises mènent 20-17 à la mi-temps, comment vous dire, la tentation est très grande pour ne pas changer de chaîne. Et rester sur TF1 pour nous soulager.

Au retour des vestiaires, l’écart s’accroît encore plus. Les Françaises mènent désormais de quatre buts (25-21) à 20 minutes du terme. Cela devient inregardable.

Alors que les Bleues s’imaginent déjà devenir championnes du monde, elles nous offrent un relâchement de grande classe. La Norvège recolle (26-25), et Olivier Krumbholz en profite pour poser un temps mort. La combinaison Paris-Brest est annoncée : but. Cette gourmandise ne nous a jamais plus de toute manière.

Un finish irrespirable

La rencontre devient suffocante. Les Norvégiennes perdent des ballons dignes de benjamines, et pour ne rien arranger, la gardienne Hatadou Sako écœure les Scandinaves. Et nous par la même occasion. On joue la 53e minute, et la France mène 29-25. Sur une énième perte de balle de la Norvège, Alicia Toublanc part seule en contre-attaque. Alors que la native de Saint-Brieuc a le ballon de 30-25 au bout de la main, elle trouve la barre transversale. La Norvège marque juste derrière : 29-26. Alicia n’a pas été Toublanc sur cette action. ALORS PEUT-ETRE.

Il ne reste que quelques minutes, et chaque ballon vaut de l’or. Le moment choisi par Léna Grandveau pour sortir le grand jeu. La joueuse de 20 ans enfile le costume de patronne et nous assène un 5/6 au shoot. Tout simplement terrible.

Dans le même moment, Hatadou Sako nous sort des parades venues de nulle part, et la France vainc les Norvégiennes pour la deuxième fois dans ces Mondiaux. Les Françaises deviennent triples championnes du monde. Comment vous dire, ça pique.

Championnes olympiques et championnes du monde en titre. Comptez sur nous pour nous mettre en mode avion en juillet prochain.

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Tom