Grand Prix d’Abou Dabi | Une sieste parfaitement exécutée.


Essais Libres et Qualifications

Lorsqu’il n’y a plus d’enjeux au classement pilotes, le dernier Grand Prix est souvent l’occasion aux écuries de faire leurs adieux à certains pilotes. Des grands messages de Racing Point à Perez, de Haas à Magnussen et Grosjean. Pour Vettel à Ferrari, une tape dans le dos et un paquet de Baiocchi.

On aurait pu avoir un peu de spectacle si Russell reprenait à nouveau le volant d’une Mercedes, mais le roi Hamilton est retourné dans le paddock avec le 3e pilote Mercedes : Son chien Roscoe.

Et le meilleur moment restera les tours de circuits de Fernando Alonso, qui ressort la Renault R25 et fait rugir le moteur V10. Grosse phrase de boomer, mais le son des F1, c’était mieux avant bon sang.

Les qualifications dans tout ça ? Bottas, après son humiliation du week-end précédent, a eu 20 secondes de jubilation, pendant lesquelles il était en pole, devant Hamilton. Problème pour lui, ça sera le tour de Verstappen de lui passer devant. La dernière pôle de l’année sera pour le néerlandais.

La course

Comme d’habitude à Abu Dhabi, chiante. Très chiante. On parle quand même d’un grand prix qui, en 11 années d’existence, n’a eu que 3 gros faits marquants. Le crash d’Hulkenberg sur Grosjean, la fin du duel Rosberg/Hamilton et Alonso coincé derrière Vitaly Petrov. Bref, on savait qu’il n’allait rien se passer, et on n’a pas à être déçu du résultat.

À lire aussi :   GP Chine 2014 | L'entrée aux stands safe de Maldonado

Seul moment palpitant du Grand Prix, l’abandon de Sergio Perez qui dit adieu à Racing Point — et peut être à la F1 — sur une énième casse moteur. Pour le reste, une nouvelle stratégie foireuse de Ferrari, un trio Verstappen, Bottas et Hamilton qui n’aura jamais changé de la course.

Circulez, il n’y a rien à voir. À part un dernier tour un tout petit peu excitant, qui verra Renault empocher la 9e place avec Ocon qui dépasse Stroll et Ricciardo qui finit son aventure avec la marque au losange sur un meilleur Tour.

Finalement, il ne reste qu’un dernier suspens pour cette saison : Qui va occuper le second baquet Red Bull ? Alors que différents hommages ont été rendus sur les futurs retraités de la F1, Albon pilotait finalement peut-être son dernier Grand Prix. Et connaissant la légendaire humanité d’Helmut Marko, on imagine bien le scénario si ça arrive.

 

Antoine