GP de Toscane | Destruction Derby en Italie


GP de Toscane FFL

1 semaine après un coup de bambou terrible avec la victoire de Pierre Gasly, la Formule 1 restait en Italie. Direction le Mugello, en Toscane. Lieu d’histoire, de farniente et de Chianti, vin rouge local. Rouge, comme les Ferrari qui y fêtent leurs 1000e Grand Prix. Mais surtout rouge comme les drapeaux, qui seront les principaux protagonistes de ce Grand Prix.

Essais Libres et Qualifications.

La reconquête de la FFL passait par là. Au Mugello, nous découvrons un Grand Prix de grosse brutasse. Un de ceux qui ne voient que rarement le 2nd ou le 3e rapport. Alors, nous ne pouvions que nous féliciter de voir Pierre Gasly, 1 semaine après sa première victoire échouer en Q1.

Et une autre French Touch aura lieu en Q3, avec Ocon qui réussit parfaitement son tête à queue lors de sa seule tentative. Ce qui ravit les autres pilotes derrière.

La course

Et autant le dire, il ne fallait pas louper le départ ce week-end. Hamilton se loupe, Verstappen découvre qu’il à un « GP2 Engine » (Dédicace à Alonso) et voit absolument tout le monde le dépasser. Après le long premier virage, Gasly voit une ouverture qui se referme sur lui. Il se retrouve en sandwich club entre Raikonnen et Grosjean, et son Grand Prix se termine là. Raikonnen pousse la charrette de Verstappen, qui abandonne aussi.

Safety Car pendant 7 ou 8 tours (on ne sait pas, on a zappé sur le tour entre temps) et départ lancé. Et Bottas, leader du moment, joue un peu au con. Un peu beaucoup, il zigzag plus qu’un étudiant à Rennes Rue de la soif à 4 h du matin. Sauf que ça créé des bouchons sur un GP de F1. Car derrière, on ne voit pas bien ce qu’il se passe, et ils sont plusieurs à croire que ça a réaccéléré. Sauf que ce n’est pas le cas. Giovinazzi fonce dans un Magnussen à l’arrêt, Sainz et Grosjean voient leur vie défiler et il y a de nombreuses carcasses sur la grande ligne droite. Drapeau rouge, et déjà 6 abandons alors qu’aucun tour rapide n’a été terminé.

L’avis de Romain Grosjean, qui classe cela au dessus de Spa 2012 

La course, épisode 2 et 3

Premier drapeau rouge, et nouvel abandon. Cette fois d’Esteban Ocon. Sous safety-car, la Renault du normand surchauffe quand même ses freins. Ocon dira « qu’ils n’ont pas jugé “safe” de repartir ». Avec les circuits fondus, tu m’étonnes. Nouveau départ, et, incroyable, exceptionnel, aucun crash en perspective. On est donc reparti sur une mini-sieste à base de « il va tenter l’undercut », « il souffre avec ses pneus » ou bien « les Ferrari sont en difficulté ». Comme lors d’un grand prix classique, quoi.

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Mais une lueur anti-FFL se met en place, avec Ricciardo qui prend la 3e place avec sa Renault. Mais d’un autre côté, cela voudrait dire que Cyril Abitboul finirait avec un tatouage choisi par l’Australien. Alors quelque part, on aimerait voir ça. Problème, la Racing Point de Stroll cède dans le virage de l’Arrabbiata. Nouveau drapeau rouge, et nouveau départ arrêté. Il n’y a plus que 12 voitures en lice, dont Romain Grosjean. Et si c’était le bon moment pour qu’il marque un point ?

Nouveau départ arrêté, Ricciardo dépasse Bottas et tout le monde se dit que c’est à présent faisable. Mais non, il se refera très vite aspirer par le Finlandais, puis Alexander Albon. La Renault finira 4e, la peau d’Abitboul restera immaculée. Dans le fond de grille, un temps 9e, Romain Grosjean finira dernier sur sa Haas endommagée depuis le premier tour. Esquivant avec fougue les nombreux accidents, il réussira à terminer le Grand Prix. Cependant, alors qu’il espérait 10 abandons lors de son interview de mi-course, il verra son vœu ne pas s’exaucer. Il finira dernier des arrivants.

Raikonnen marquant des points, il quittera donc le groupe des pilotes à zéro point, composé actuellement de Grosjean, Russell et Latifi. Albon, qui s’est mis pour une fois hors de portée d’Hamilton, monte enfin pour son premier podium.

Antoine