GP de Belgique | Un dimanche à oublier pour la FFL, une masterclass de la FIL


Grand Prix de Belgique FFL

Spa-Francorchamps — GP De Belgique. Comme pour la plupart des courses de cette année, la course au podium et au titre est passablement inintéressante. Hamilton, Bottas et Verstappen, avec un ordre qui parfois changera, et évidemment l’anglais qui terminera premier devant le Finlandais qui ne prendra aucune initiative ou presque. Non, comme pour la série Formula 1 Drive to Survive, le suspens se situe dans les écuries du bas, genre Williams, Haas ou Ferrari.

Essais Libres, Qualifications et autres.

Tout commence sans surprise dans ce weekend dans les Ardennes. Les Haas ont une défaillance et les 2 pilotes ne prendront pas la piste en Essais Libres 1, et seulement 12 tours en Essais Libres 2. Quoi de mieux pour préparer un weekend de Grand Prix ? Pour le reste, on sent l’Italie prendre la place de la France. Des Renault performantes et tout ce qui comporte un moteur Ferrari à la ramasse.

Et les qualifications vont être à l’image de ses impressions. Telles des Haas, les Ferrari vont se satisfaire de passer en Q2, alors qu’ils avaient fait la première ligne l’année précédente. La Scuderria positionnera ses 2 monoplaces en P13 et P14. Solide.

Petite satisfaction côté français, avec Gasly qui termine enfin derrière son coéquipier Kvyat. Une première cette année. Mais nous trouverons plutôt notre bonheur dans les catégories inférieures. Avec tout d’abord Giuliano Alesi, fils de Jean, qui nous délivre un spin de grande classe (et zéro point marqué) en Formule 2.

Et, en Formule 3, la première course de la carrière du jeune pilote français Pierre-Louis Chovet qui se termine dans le mur. Les symboles, c’est important. Bienvenue à lui !

La Course

Malheureusement, le moment fatidique sera aux couleurs de l’Italie. Tout d’abord, Carlos Sainz se prépare mentalement à la fiabilité de sa future monoplace en abandonnant avant même la course. Et derrière, ça sera un festival pour les tifosis Ferrari. Après un départ plutôt réussi, Charles Leclerc comprend rapidement que sa voiture est une énorme charrette, et il se fait dépasser par tout le monde… sauf par l’autre Ferrari.

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Après le crash de Giovinnazzi, un grand nombre de voitures rentrent aux stands, comme souvent sous safety car. Toutes les écuries sont prêtes pour passer de nouveaux trains de pneus. Toutes, sauf une. Les mécaniciens Ferrari étaient en pleine sieste, pas de bol. On vous laisse admirer le passage au stand légendaire. Et surtout, n’oubliez pas de monter le son.

Côté FFL, cependant, la déception sera immense. Tout d’abord, un unique crash 0% français (Allez, 1% Vasseur est le patron de l’écurie Alfa Romeo) du pilote italien Giovinazzi, des Renault P4 et P5 avec un Ocon qui double Albon dans le dernier tour, un Gasly qui paye un peu l’arrivée de la Safety Car mais qui remonte P8 avec le titre de Driver of the Day (Sorte de Combatif du jour). Et du côté de Romain Grosjean, rien à se mettre sous la dent. Pire, il aura même rivalisé quelques tours avec les Ferrari. Le calice jusqu’à la lie pour les Rouges.

Les Ferrari et leur moteur de 2 chevaux vont donc vivre un calvaire la semaine prochaine dans le circuit le temple de la vitesse, Monza. Côté français, les Renault auront à cœur de continuer sur cette lancée. Cyril Abitboul est lui très optimiste.


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