France-Suède | Second poteau Pavaaard ! Épisode 2


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En ce jour de commémoration du France – Bulgarie 1993, (re)révélant aux yeux du monde entier l’apogée de la carrière de Kostadinov, les Bleus se savaient investis d’une mission particulière. Pensions-nous. Après l’exploit finlandais, la tournée des pays scandinaves s’est conclue ce soir de la pire des manières. Amputée au coup d’envoi de ses deux meilleurs joueurs, que sont Martial et Rui Patricio, l’Équipe de France est tout de même parvenue à se défaire du bourbier suédois.

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Il y a trois jours, les Tricolores se sont imposés sur le sol portugais. Une victoire qui a permis aux Bleus de s’assurer la qualification pour le Final Four de la Ligue des Nations. Une victoire qui contraignait également les Français à se racheter après ce faux pas lusitanien.

Ce match pour du beurre du groupe C n’avait donc aucun enjeu sur la suite de la compétition. En ce 17 novembre face à une équipe suédoise classée 17e au classement de la FIFA, autant dire que la tension était palpable ce soir au Stade de France. Et avec un effectif de 30 ans de moyenne d’âge, les Jaunes et Bleus envoyaient leurs vétérans sur le front. Mais c’est dans ces soirées-là qu’on reconnaît la grandeur d’une équipe. Et encore plus, d’une nation. Lorsqu’il faut constamment se remettre en question, et ne jamais crier défaite trop tôt. Même face à des adversaires censés être plus « faibles ». Se réinventer dans la lose perpétuellement.

Mais les Bleus vont simplement et malheureusement se vautrer dans cette mission.

Le résumé du match

L’Équipe de France commence de la plus belle des manières. Après avoir parfaitement saisi les consignes de Didier Deschamps, les Bleus, privés de la fougue de Ginola, encaissent le premier but après 3 minute. À la suite d’un centre venant de la droite, Pogba se jette pour dégager le ballon, tacle surprend sa défense et transforme d’une déviation parfaite pour Claesson.

Ce dernier se paye le luxe de dribbler la « Pioche » qui est en train de se relever, sur une jambe. Puis envoie un vieux pointu plus vu sur un terrain de foot depuis les années 30. Comme si ça ne suffisait pas, le ballon est dévié par l’inévitable Varane, qui ajoute un énième CSC à son compteur. Pris à contre-pied, Lloris part dans le zig alors que le ballon va dans le zag. Une malchance qui lui vaut de se lamenter d’un « La chaaaatte » déjà légendaire. Pas la chatte de Didier cette fois, mais bien celle de Benoit.


Au bout d’un quart d’heure de jeu, les Français réalisent une contre-attaque. Thuram déborde sur son côté gauche et trouve le serial killer de l’équipe. L’homme de l’adversité. Olivier tire en première intention, et prend à contre-pied Olsen, auteur d’un plongeant inutile, en digne successeur des plongeons impuissants de Barthez lors de son retour à l’OM. Un tir, un but pour le goleador Giroud, qui nous fait malheureusement oublier les vingt-trois derniers échecs d’Anthony Martial en Équipe de France.

Marcus nous fait du Lilian

Peu avant la mi-temps, les hommes de Deschamps poussent pour prendre l’avantage sur les séniors suédois. Marcus Thuram provoque aux abords de la surface. Et à l’instar de son père, il réalise un mouvement qu’on ne s’explique toujours pas. Feinte de frappe – double contact – roulette arrière. Une fulgurance douloureuse. Et non sans conséquence. Le ballon est dégagé in extremis sur la droite. Il n’en fallait pas plus pour réveiller le démon en Benjamin Pavard. Sans amortir, l’ancien Lillois reprend en volée et envoie un coup de fouet du droit qui termine dans le petit filet. Cela ne vous rappelle rien ? Armani, Olsen, même combat.


Après la reprise, Sissoko adressera un centre millimétré pour Giroud. Alors que certains y auraient mis la tête, sans aucun panache, Olivier se chauffe tout seul et envoie son épaule. Grand fou. Sa tentative flirte néanmoins le poteau d’Olsen. Nous n’aurions pas survécu à ce nouvel affront du SECOND MEILLEUR BUTEUR DE L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE DE FRANCE. On ne s’en lassera jamais. Mais la joie est de courte durée. À peine entré, Mbappé trouve Giroud sur un centre. L’attaquant français coupe la trajectoire et vient inscrire son 44e but sous le maillot des Bleus. À sept unités de Thierry Henry. On n’a pas les mots.

Le calice jusqu’à la lie de la France

Il ne reste que deux minutes à jouer dans le temps réglementaire. Après avoir idéalement débuté la rencontre, les Bleus décident de la terminer parfaitement. Kulusevski trouve Bengtsson dans la surface de réparation. Étrangement seul, le latéral gauche suédois trouve un Quaison étonnamment seul lui aussi, à 70 cm de la ligne de but. Si Martial serait parvenu à trouver le poteau extérieur, Quaison lui ne tremble pas. Et réduit le score.

Sur la dernière action du match, les Suédois tentent le tout pour le tout dans un dernier coup-franc. Olsen monte. Mais comme à chaque fois dans ces cas-là, le coup de pied arrêté est foiré. Le ballon ne franchit même pas la première ligne. S’en suit alors une contre-attaque digne des 3 vs 3 sur grand terrain qu’on a déjà tous fait au moins une fois adolescents. N’étant pas attaqué, Coman frappe aux 30 mètres. 4-2 score final.

La fin de la trêve internationale arrive à temps.

Tom