Formule 1 – Alpine | Les motifs d’espoir d’une saison ratée


Alpine

A521. Si cela ressemble fortement à votre code de portail, il s’agit en réalité du nom donné à la monoplace d’Alpine pour la saison 2023. Et on vous explique pourquoi cette dernière va vivre une saison déprimante.

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L’épisode Piastri comme base de tout

C’est une actualité qui n’a échappé à aucun être humain sur cette planète. La saga Piastri a permis au monde entier de connaître l’écurie Alpine. Un chef-d’œuvre en deux actes. On vous la fait courte.

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  • Alpine se rabat sur Oscar Piastri qui dément tout accord, et en profite pour leur foutre un râteau en mondovision.

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Après s’être fait humilier par un jeune pilote de 21 ans, et devant 7,8 milliards d’habitants, Alpine aura très certainement les yeux rivés sur Oscar Piastri cette saison. Pas question de terminer derrière l’Australien, une seule humiliation ça suffit. Mais manque de pot pour l’écurie française, il faudra regarder dans les rétroviseurs pour apercevoir Oscar. La McLaren semblant, une fois de plus, à court de performance.

On imagine bien les Alpine se battre pour un top 10, mais foirer leurs courses pour couvrir la stratégie de Piastri qui navigue dans les bas-fonds de la grille. Dans le jargon, on appelle ça faire une Ferrari 2010.

Dernière voiture dévoilée

Alpine a été la dernière des dix écuries à présenter sa monoplace version 2023. Faut-il y voir un signe ou sommes-nous seulement des mauvaises langues ? La vérité se situe certainement entre les deux.

Des ambitions made in France

“Nous voulons nous rapprocher considérablement de la troisième place et être un solide quatrième cette année” O. Szafnauer

Quand votre manager vous promet un presqu’podium et une délicieuse médaille en chocolat pour la fin de saison, vous savez que vous avez mis les pieds dans une écurie française. Une analyse confirmée par Fernando Alonso en personne, pas le dernier ambitieux sur cette planète.

“Aston Martin est très différent de mon équipe précédente. Moi je ne me satisfais pas d’une deuxième, une troisième ou une quatrième place, or chez Alpine ils étaient contents de leur quatrième rang au championnat. Alpine manquait d’ambition par rapport à ce que je découvre chez Aston Martin” F. Alonso

Cette saison s’annonce être un pur délice.

Des essais hivernaux mi-figue mi-raisin

Déjà l’année passée, Alpine nous avait fait le coup de la panne lors des essais hivernaux à Barcelone. Une monoplace qui part en fumée dans les graviers, et avec elle les espoirs de fiabilité sur la saison à venir.

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Alors cette saison à Bahreïn, on a voulu être safe chez Alpine. La recherche de la performance pure n’était pas d’actualité. Mais alors vraiment pas. À tel point que Szafnauer a dû éteindre l’incendie devant les médias. Cette fois pas de fumée qui sort de la voiture, mais de gros doutes. Il n’y a pas de fumée sans feu comme on dit.

“De l’extérieur, nos essais pourraient être considérés comme discrets” O. Szafnauer

L’emploi du conditionnel est quand même une jolie pirouette pour nier toute réalité. La preuve en est avec ce tableau – qui ne vaut que ce qu’il vaut, on vous voit venir avec vos gros sabots.

Alpine serait la seule écurie à être plus lente que la saison passée. Si tel est le cas, elle part d’ores et déjà avec un matelas de points d’avance pour les FFL d’or 2023.

La non-fiabilité, le savoir-faire d’Alpine

Toute la sérénité des dirigeants d’Alpine repose sur une et une seule affirmation : la voiture de 2023 est bien née grâce aux bases acquises en 2022. On vous avoue que cette information est plutôt du genre à nous rassurer au contraire. La saison passée, Alpine a subi 8 abandons, dont le sublime Grand Prix de Singapour, marqué par le retrait des deux pilotes. Ou bien même la première course de la saison à Bahreïn (tiens tiens), ponctuée par un abandon d’Alonso pour avoir roulé sur un emballage de club sandwich. True story.

Alors oui, on le sait, vous allez nous taxer de mauvaises langues, que le manque de fiabilité c’est désormais du passé. Ce n’est pas que nous voulons particulièrement forcer sur Alpine (bien sûr que si), mais certaines données nous “interpellent” dirons-nous.

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Zidane, nouvel ambassadeur d’Alpine

On n’en a rien à secouer, il peut aller où il veut.

Cohabitation Gasly – Ocon

Gasly et Ocon sont les deux derniers vainqueurs français d’un Grand Prix de Formule 1. Pourtant, dès l’officialisation de l’arrivée de Gasly chez Alpine, tous les suiveurs de la F1 ont eu la même réaction : quid de sa relation tumultueuse avec Ocon ? En amour, cela s’apparenterait à ‘je te déteste moi aussi’. Pour le boulot, un collaborateur que vous ne supportez pas et que vous croisez tous les matins à la machine à café. Dans la famille, ce beau-frère insupportable qui veut être plus rapide que vous, jusqu’à s’asseoir avant vous sur votre propre chaise et signer la pole.

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Mais quand on interroge les deux Normands sur cette relation épineuse, devinez ce qu’ils nous sortent : une réponse de Normand. L’inverse aurait été surprenant. Heureusement, Laurent Rossi, le directeur général d’Alpine, nous ôte tout suspense avant même le départ de la première course.

“Il y aura des frictions entre Ocon et Gasly, c’est normal” L. Rossi

En attendant ce dimanche, revivons cette pépite survenue lors du Grand Prix de France 2018.

En espérant que ce tweet vieillisse bien à la fin du premier tour.

@fededelalose Merci pour ce moment Alpine 🤍🇫🇷 #F1 #Formula1 #Alpine ♬ Contract (feat. Iamsu) – GTA