FFL d’Or 2020 | #9 Kristina Mladenovic – Us Open – La bulle dans la bulle de la bulle


2019 avait vu Jessika Ponchet se hisser au 3e rang des FFL d’Or avec une performance absolument légendaire. Gagner 6-0 5-0, balles de match et s’incliner, c’était absolument exceptionnel. Petit bémol, c’était lors d’un ITF W25. Kristina Mladenovic a probablement dû observer cela avec une pointe de jalousie. Alors la Française a décidé de sortir une performance quasi similaire. Mais elle, à l’US Open. C’est ça la marque des grandes joueuses, être là dans les grands évènements.

Un début de match catastrophique.

Dans ce second tour de l’US Open, Kristina Mladenovic était confrontée à la redoutable Varvara Gracheva, redoutable 102e mondiale. Après un premier tour remporté contre une Wild Card américaine, Kristina entama son match d’une manière effroyable.

6-1 au premier set, puis 5-1 au second. Là, elle perd son service, sur le jeu suivant se procure 3 balles de break, set et match. 0-40. Et là, le récital débute. 3 balles de match perdues d’affilée, puis une quatrième plus tard dans le set. Malgré le gain de son service à 5-5, Kristina explose dans le tie Break perdu 7 à 2.

Un finish en apothéose, sur et en dehors du terrain

Quand des sportives ou sportifs n’arrivent pas à saisir le moment et se laissent submerger par les émotions, Kristina va montrer de quoi elle se chauffe dans le dernier set. Une splendide bulle des familles de la russe, plié en une demi-heure. Emballé c’est pesé, ça sera la conclusion d’un US Open absolument ubuesque pour Kristina Mladenovic.

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Placée dans une bulle de la bulle de l’US Open, elle aura ainsi conclu son parcours en simple par une bulle, sur le terrain cette fois-ci. En effet, cas contact de Benoit Paire, elle n’aura le droit de ne rien faire d’autre que jouer son match. Pas d’entraînement, pas de sortie de la chambre. Des conditions idéales pour un grand Chelem.

Son année, cependant, sera marquée par une double trahison en double: à l’Open d’Australie et à Roland Garros. Mais bon, soyons honnêtes, le double, ça n’existe pas non?

Antoine