Qui dit Grand Prix de Formule 1, dit souvent course de F2 durant le week-end. Et à ce petit jeu, les Français sont des fournisseurs de qualité pour notre fédé. Avec Victor Martins en tête.
Le Grand Prix d’Espagne a (une nouvelle fois) été l’occasion de pioncer les poings fermés, et de récupérer de sa tournée des bars du samedi soir. Mais en y regardant de plus près, il faut avouer que le circuit de Catalogne nous a offert un moment de pure beauté. En effet, il fallait avoir les yeux rivés vers la Formule 2. Et plus précisément sur les deux premiers virages de Victor Martins.
Victor Martins ne verra jamais le virage n°3
Tout commence pourtant très mal pour nous. Dès le samedi, Victor Martins lève les bras sur la ligne d’arrivée. Le Français remporte la course sprint et nous adresse une gifle rugissante. Mais plus de peur que de mal. Si les esprits les plus pessimistes y voyaient le début d’un week-end à oublier pour la FFL, c’est précisément le contraire qui se produit. Le dimanche est le théâtre de la course principale. Celle qu’il ne faut pas louper pour le classement général, car les gros points sont à la clef. Il ne fallait pas en dire plus à notre Victor national.
Dès l’extinction des feux, le Français perd un nombre incalculable de places. Parti en 9e position, il se retrouve 14e à l’amorce du premier virage. Une Johann Zarco dans le jargon. Si le premier virage se passe sans encombre, on ne peut pas en dire autant du second. Grâce à son départ parfaitement foiré, Victor Martins se retrouve pris en tenaille au milieu du peloton. C’est donc en toute logique que Dennis Hauger se rabat sur la voiture tricolore et le percute, digne des plus belles heures des auto-tamponneuses.
Victor Martins abandonne dès le deuxième virage… ❌
Départ difficile pour le Français qui est ensuite pris dans un accrochage.
Isack Hadjar a lui gagné 6 places et se retrouve 5e ! #SpanishGP #F2 pic.twitter.com/RrBhSceXbX
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) June 23, 2024
Victor termine donc la course au deuxième virage, les quatre roues dans les graviers. Abandonner en course ? C’est désormais une habitude pour lui cette saison. Ravi de voir que le pilote Alpine respecte l’ADN de son équipe. Le remplaçant d’Esteban Ocon est tout trouvé.