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F1 Bahreïn | Verstappen remporte la première sieste de la saison !

Max Verstappen

Pour cette première course de la saison, on espérait que la victoire soit disputée, voir des dépassements à couper le souffle et surtout Alpine terminer dernier. Mais vous l’avez compris, il n’y a rien eu de tout cela.

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Le suspense aura duré jusqu’au premier virage

Les feux s’éteignent un à un, la nouvelle saison de F1 va enfin commencer. Notre hype est maximale, mais aucune des voitures de tête ne se rentre dedans. Première déception de la course. Il faut attendre le fond de grille, et un Nico Hulkenberg inspiré, pour voir l’Allemand harponner Lance Stroll. Trois mois de dur labeur durant l’intersaison pour débuter le nouvel exercice avec un accrochage au bout de 500 mètres. On hurle au génie.

Mais la soirée catastrophique n’est pas terminée pour Aston Martin. Fernando Alonso la joue conduite du dimanche pour aller acheter sa baguette de pain, et se fait doubler par Norris, Piastri et Hamilton. Les stewards du circuit sont encore en train de chercher sur la piste le rythme de l’Aston Martin.

A peine nous avons le temps de nous dire que nous ne verrons pas Alonso sur un podium cette saison, un autre classique voit lui le jour : Logan Sargeant hors des limites du circuit. A première vue, une panne mécanique aurait frappé la voiture de l’Américain, mais ce dernier parvient finalement à reprendre la course. Nous avons tout simplement assisté au premier tout droit de la saison de Logan. Rassurez-vous, le deuxième ne devrait pas même très longtemps à pointer le bout de son nez.

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Charles Leclerc s’est découvert une nouvelle passion

A l’avant de la course, Charles Leclerc a très bien cerné son principal adversaire. Il ne s’agit pas d’un des 19 autres pilotes de la grille, mais du fameux virage n°10. A chaque passage, le Monégasque termine son virage à l’extérieur de la piste. Et pour cause, après le piano, Charles Leclerc s’est découvert une nouvelle passion ; le blocage de roue. Perez et Russell ne se font pas prier pour le dépasser. Renommons-le le virage Leclerc, et vite.

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Cela ne vous aura pas échappé, Carlos Sainz ne sera pas conservé par Ferrari la saison prochaine. Alors la Scuderia essaie gentiment de lui faire comprendre qu’en plus d’être mis à la porte l’an prochain, il ne va pas être considéré du tout cette année. Alors que l’Espagnol double Leclerc en piste, Ferrari décidé de faire arrêter le Monégasque avant. Et le plan fonctionne à merveille ; Leclerc undercut Sainz avec brio. Mais la joie est de courte durée chez les Rouges, Sainz finit par récupérer son dû. La saison va être longue, très longue pour les groupies de Leclerc.

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Le coup de force des Alpine

Tandis que nous sommes en train de roupiller bien comme il faut sur notre canapé, la faute à aucun dépassement et aucun échange radio croustillants, le siège de Hamilton se brise tout à coup. On imagine alors que le Britannique va terminer la course d’une main, et en tenant son siège de l’autre. Ou bien que le pilote Mercedes va s’enfoncer encore plus dans son baquet, ne voyant ainsi plus le circuit et tirant tout droit à la Logan Sargeant. Mais non, notre imagination est visiblement beaucoup trop trépidante pour la Formule 1 version 2024. Hamilton parvient même à doubler Piastri et à reprendre du temps sur Norris. Nous venons encore une fois d’être victimes des effets d’annonce de LH44. A chaque fois il nous a. Bon, cela ne l’empêche pas de terminer 7e. Heureusement qu’il avait opté pour les réglages de course hein.

En parlant d’Hamilton, son ancien coéquipier Bottas est l’un des rares pilotes à vouloir faire le show. Outre sa voiture verte fluorescente, le Finlandais a trouvé un autre moyen pour être aperçu durant la course ; nous sortir un arrêt de 52,4 secondes aux stands. Oui, vous avez bien lu. Dans la lignée de son pit stop à Monaco en 2021. Mais même avec ce passage prolongé dans la voie des stands, Valltteri ressort près d’une minute devant Logan Sargeant. Nous ne nous rendons pas bien compte du travail accompli par le pilote américain en Formule 1.

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En parlant de fond de grille, comment ne pas évoquer le sort de nos deux Alpine. Ces dernières n’ont besoin que de 33 tours pour se faire unlaper par un Verstappen en totale gestion. Heureusement d’ailleurs que le Néerlandais leur a pris un tour, car nous ne les aurions tout simplement pas vus de la soirée. Mais l’important est ailleurs ; contre toute attente, et alors que tous les spécialistes s’accordaient sur le même point, les Alpine n’ont pas fini dernières de la course (17e et 18e).

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Qui a terminé derrière Max Verstappen ?

Ce devrait être encore LA question à se poser cette saison après chaque Grand Prix. Cette fois-ci, c’est Sergio Perez qui termine le premier des autres, quand Verstappen est déjà changé et douché. Carlos Sainz complète le podium, et confirme à Ferrari qu’ils ont fait le bon choix en conservant Leclerc la saison prochaine. Le Monégasque arrive ensuite, suivi de la colonie britannique composée de Russell, Norris et Hamilton. Piastri et les deux Aston Martin complètent le Top 10. Bref, un récapitulatif aussi ennuyeux que le Grand Prix.

Mais on ne pouvait pas se laisser avant d’évoquer le cas Racing Bulls. Il faut reculer à la 13e place pour voir un peu de spectacle dans cette course. Collé dans les échappements de Magnussen, Tsunoda ne parvient pas à dépasser le Danois. Alors l’équipe demande gentiment à Yuki de laisser passer son coéquipier Ricciardo pour qu’il s’en charge. Une belle gifle on le concède. Non sans insultes dans son casque, Tsunoda obtempère. Bien sûr, Danny Ric bute lui aussi sur Mag”bus”sen, et en bon gentleman qu’il est, ne rend pas la position à Tsunoda. Apportez-nous les popcorns.

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Tom
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