Euro 2020 | Hongrie France – Les fondations sont là !


Euro 2020 Hongrie France

37 degrés ressentis au coup d’envoi à la Puskas Arena. Un climat bien trop chaud pour nos Français, qui avaient besoin de bien plus que de simples « pauses fraîcheur » pour réguler la température corporelle dans la fournaise hongroise. Alors, même si ce n’est pas génial pour l’environnement, quoi de mieux qu’une bonne climatisation des familles ?

Zéro stress à la FFL

La meilleure attaque du monde face à une équipe dont aucun d’entre nous n’est capable de sortir un nom sans googler et passer pour un Hipster footballistique. C’était le match qui se préparait pour nos Bleus. Quant à la FFL, zéro stress. On est face ici au match parfait.

Si la France gagne, c’est normal. Si la France fait nul ou même perd, c’est la fête à la maison. C’est en tout cas un déplacement dans le football d’avant qui se prépare. Une Puskas Arena de Budapest en fusion, que ce soit pour l’ambiance ou pour le mercure. Bientôt 15 mois que l’on n’avait plus vu ça, ça fait sacrement plaisir.

Une première mi-temps crescendo niveau lose

Chaleur, pas chaleur, les Hongrois ne sont pas venus pour faire de la figuration. Dès le début du match, ça envoie un coup d’envoi en touche et un placage cathédrale sur Pavard. L’espace d’un instant, on se demande si on n’est pas au stade Pierre Mauroy pour les demi-finales du Top 14.

La France, l’Europe voire le monde a les yeux rivés sur le presque autoproclamé meilleur trio offensif du monde Benzema/Griezmann/MBappé. Mais comme bien souvent, dans beaucoup de projets, il y a une différence entre le papier et la réalité. La chaleur n’aide probablement pas, mais les minutes qui passent dans cette première période les minutes qui passent installent ce doute que nous aimons tant.

Ca commence par Griezmann qui reprend une frappe de Benzema repoussée par Gulacsi. Antoine a le but ouvert, et bourrine quand même le gardien déjà à terre. Bien qu’il soit hors-jeu sur cette action, c’est toujours bon pour la confiance ce genre de chose. Pas celle de Griezmann, hein, la notre.

Et ça continue avec Benzema, qui profite d’une merveille de décalage de Mbappé pour se retrouver seul face au but. Dévissage de l’extérieur du droit. Puis poteau de Mbappé, et petit filet de Pogba. Bref, ce match type qui commence à vous échapper délicatement des mains.

30 secondes après ce tweet, le karma nous donnera raison. Sur une des rares incursions hongroises, Fiola s’insère par la bretelle via un une-deux et roule pépère dans l’autoroute du dos de Pavard. Il s’en va défier Loris, et l’ajuster comme il faut. 1-0 dans les arrêts de jeu de la première période. Si la France est climatisée, le stade pouvait à peine plus s’enflammer.

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Seconde période, la FFL ne conclue pas

Et alors que nous n’attendions pas grand-chose de ce match, l’espoir naît dans nos rangs. Fiola sera-t-il notre Papa Bouba Diop de cette compétition ? Allons-nous réussir le zéro but marqué par nos joueurs comme en 2002 ? Faut-il naturaliser Hummels pour changer la destinée de cette équipe ? Est-ce que l’on s’enflamme ? Très probablement.

La France, elle, n’a que cure de nos tribulations émotionnelles. Au retour des vestiaires, elle commence à mettre le pied un peu trop sur le ballon. Les Hongrois eux mettent une petite misère à PaVaranne, en souffrance tout le match. Mais c’est sur un dégagement très Premier League de Lloris que le destin va changer. Grosse minasse au pied, la défense hongroise se regarde, mais ne se comprend pas. Mbappé lui, utilise à nouveau son champignon doré pour prendre tout ça de vitesse, et centrer.

La défense hongroise repousse mal, et Griezmann n’a cette fois pas l’occasion de remettre une mine dans le gardien, trop mal placé. Sa frappe finit donc dans les filets. Égalisation française. La suite ne nous offrira pas d’autre grand moment. Giroud fera aussi bien que Benzema — c’est à dire rien — et Dembélé fera sa sortie seulement 20 minutes après être rentré.

Score final, 1 partout. Malheureusement, au jeu des meilleurs 3ème, il n’y a que peu d’espoirs de voir les Bleus en rester au stade des poules. Mais cette rencontre aura eu le mérite de nous montrer que oui, ils sont complètement capables de nous offrir une contre-performance comme on les aime.

 

 

 

Antoine