Les Topps de la Lose | Partie 4 : Andy Robertson, le galérien trop petit devenu grand gagnant


Andrew robertson caissier
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La giga bourde de la Fédé camerounaise avec son fameux mail adressé à elle-même vous a scotché ? Vous avez vibré devant notre ode à la carrière atypique de Guillaume Hoarau ? Place à une nouvelle histoire.

Après avoir réussi les trois premières épreuves du défi Topps en trouvant des loses improbables à vous raconter sur les spécimens Eric-Maxim Choupo-Moting, Guillaume Hoarau et Timo Werner, nous voici aujourd’hui face à Andy Robertson. Bon nombre d’ailiers en Premier League se cassent les dents face à l’Écossais, mais la FFL a décidé de ne pas se défiler.

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Pour rappel, la FFL a pour mission de vous raconter des histoires teintées de Lose sur 6 joueurs tirés au hasard dans un paquet de Topps C1 2021-22. Rappel de notre tirage :

Cartes Topps

Vous vous demandez où en sont nos investigations concernant l’illustre inconnu Odysséas Vlachodímos ? Eh bien le terme point mort n’est peut-être pas suffisant pour décrire notre situation, mais pas de panique, il nous reste 2 jours.

Mais avant de nous frotter à ce mont inatteignable, nous avons le plaisir d’aborder avec vous l’histoire fabuleuse d’Andy Robertson, latéral gauche de Liverpool. Son nom vous évoque hargne, fighting spirit et patte gauche injouable ? Certes, mais il s’agit de la partie immergée de l’iceberg. Découvrons tout de suite ce qui se cache sous la surface.

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Andy Robertson, petit loser devenu grand gagnant

Dans le sport de haut niveau, il y a des histoires qui dépassent parfois l’entendement. Et le football ne pouvait pas déroger à la règle. En même temps, normal, c’est le sport le plus pratiqué du monde. Alors qu’il fait partie des meilleurs latéraux gauches du monde, si ce n’est le plus talentueux, Andy Robertson possède un passé quelque peu atypique. En 2009, le natif de Glasgow se fait virer de l’académie du Celtic à cause de sa petite taille. Il n’a pourtant pas postulé à un poste de deuxième ligne dans le XV du Chardon, mais le Celtic lui dit non, Andy.

Commence alors une période trouble, où Robertson rejoint la fameuse Scottish Football League Two, soit la quatrième division du pays. C’est un bon début, mais pas encore de quoi remplir le frigo et le PEL. Ce qui vaut ce tweet (qui a plutôt bientôt bien vieilli) plein de désinvolture de ce bon vieux Andrew.

“La vie sans argent à cet âge, c’est nul”

Beaucoup d’eau est tombée est a coulé sous les ponts depuis. En même temps, on est en Écosse. Mais l’appel de détresse du Glaswégien (21 points au Scrabble) est finalement entendu.

“À Queen’s Park, vous devez payer vos frais de déplacement, alors j’ai trouvé un job aux caisses chez Marks & Spencer sur Sauchiehall Street” A. Robertson

On imagine bien Andy plumer les clients comme les attaquants de Premier League dix ans plus tard. La suite ? Un transfert à Dundee United, la découverte de la sélection nationale, une arrivée en Premier League à Hull City pour finir avec le maillot de Liverpool sur les épaules. Qui aurait cru que ce vendeur de vêtements trop petit soulèverait la Ligue des Champions sept ans plus tard ? Ou bien que le gamin qui vendait des places devant le célèbre Hampden Park finisse par fouler la pelouse avec le brassard de capitaine de sa sélection. Le mot de la fin revient à Jackie McNamara, légende des Celtic Glasgow et ancien sélectionneur de l’Écosse, qui valide notre défi sans même le savoir.

“C’est une histoire incroyable” J. McNamara

Ce récit rocambolesque nous amène à dresser un Top 5 des footballeurs ayant eu à se coltiner des jobs pénibles durant leur jeunesse, avant de soulever la Coupe aux grandes oreilles quelques années plus tard. Par chance, trois sont francophones. Comme quoi la galère, pour certains ça va juste un moment. Il ont des titres à gagner.

Franck Ribéry, terrassier dans le BTP

Il y a fort à parier que vous connaissiez “Kaiser Franck”, nonuple champion d’Allemagne avec le Bayern Munich et vainqueur de la Ligue des Champions en 2013. Mais avant de terrasser toutes les défenses européennes, Francky a eu un passé de terrassier. Après avoir été remercié par le centre de formation du LOSC, dont le flair est à l’opposé du dogue, Ribéry rejoint son père dans une entreprise de BTP et travaille comme terrassier. Après avoir révélé au grand jour Emmanuel Adebayor, et avant de faire la même chose avec Sadio Mané, le FC Metz sent le bon coup et recrute Ribéry. La suite on la connaît à la FFL, malheureusement. Vas-y mon petit.

Éric Abidal, peintre en bâtiment

Un autre Français figure dans ce Top 5. Double vainqueur de la Ligue des Champions avec le Barça de Pep Guardiola en 2009 et 2011, Éric Abidal était membre du onze qui a révolutionné le football dans le monde entier. Mais il ne faudrait pas oublier trop vite que le petit Éric était peintre en bâtiment avant de signer chez les pros. Toutefois Abidal fait figure d’exception, car il s’agissait pour lui d’une passion, tout simplement.

“Si je n’avais pas réussi dans le football, je serais sans doute devenu peintre en bâtiment. J’ai fait la peinture chez Bodmer à Lyon, chez Chalmé à Bordeaux” É. Abidal

Éric Abi-Dalí.

Luis Suárez, réparateur de voitures

Lauréat de la Ligue des Champions en 2015 et pièce essentielle de la célèbre MSN, Luis Suárez n’en a pas moins été réparateur de voitures dès l’âge de 11 ans en Uruguay. Un passé qui contraste avec le mort de faim de buts et de trophées qu’il est devenu. N’y voyez aucun jeu de mots douteux de notre part, ou peut-être que si.

Franck Kessié, parce que son nom s’y prête bien

Si son armoire à trophées est aussi fournie que celle de Dimitri Payet, l’Ivoirien devrait bientôt soulever la Coupe aux grandes oreilles si l’on en croit le parcours d’Andy Robertson. Kessié ferait bien de s’inspirer de la trajectoire de son homonyme écossais.

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Tom