Opposé à Cruzeiro en huitièmes de finale de la Copa Sudamericana, Boca Juniors pensait avoir fait le plus dur en s’étant imposé 1-0 à l’aller. Mais le club argentin avait oublié un petit détail ; son propre latéral Luis Advíncula.
Le match hypersonique de Luis Advíncula
Le coup d’envoi vient d’être donné, et d’emblée, Luis Advíncula s’essaye à une percée en solitaire. Le joueur de Boca Juniors tente (et réussit) un coup du sombrero, il n’en fallait pas plus pour que ce dernier s’enflamme. Pris par son élan, le Péruvien ne stoppe pas sa course et essuie ses crampons sur la cheville du pauvre Lucas Romero. Enfin la cheville, le tibia plutôt. La scène se passe si vite que même la réalisation est prise de court. Le bandeau publicitaire est encore à l’écran au moment de l’essuyage en question.
Bien évidemment, Luis Advíncula nous sort le combo du parfait innocent : haussement des épaules / petite mou pour minimiser la boîte qu’il vient de mettre. Mais ce talent indéniable d’acteur ne perturbe pas l’arbitre, qui lui assène un carton rouge… au bout de 9 microscopiques secondes de jeu. Mais une question est sur toutes les lèvres à ce moment précis ; Luis Advíncula est-il passé par la douche après avoir joué 9 secondes ?
Boca Juniors were knocked out of the Copa Sudamericana on penalties overnight after a 2-1 loss to Cruzeiro in Brazil (2-2 on agg)
Luís Advíncula’s red card after 12 seconds made it an uphill task but Merentiel’s decisive penalty miss meant curtains pic.twitter.com/kFWDSMXJaV
— Tears at La Bombonera (@BomboneraTears) August 23, 2024
Comme le veut la loi ancestrale du football, quand vous commettez une boulette, que vous le vouliez ou non, votre équipe en pâtit derrière. Absolument rien ne peut l’en empêcher. Si Boca Juniors parvient à arracher une défaite par un seul but d’écart en ayant joué en infériorité numérique durant 89 minutes et 51 secondes, les Argentins s’écroulent au bout du bout. En effet, l’équipe présidée par un certain Juan Roman Riquelme s’incline à la loterie des tirs au but. Et est éliminée de la compétition. Tout est bieng qui finit bieng.