Biathlon | La France ruine (encore) notre dimanche

C’est désormais notre routine hebdomadaire ; pondre un article tous les week-ends pour étaler tout notre désarroi face au biathlon tricolore. Un rituel aussi fiable que les victoires de Max Verstappen en Formule 1.

La dernière course de la semaine est le relais mixte. Champions du monde de la discipline en République tchèque le mois dernier, les Français partent avec la giga jauge de confiance. Et dès le premier relais, Julia Simon ne se prive pas pour prendre les devants. Un lead que les Bleus ne vont jamais rendre. En même temps, il faut dire que le 10/10 de Julia nous rend la vie très dure.

10/10 ✅

Julia Simon enchaîne ! #lequipeBIATHLON pic.twitter.com/IbzRneaKLb

— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) March 3, 2024

Et ce n’est pas le 9/10 de Sophie Chauveau qui va nous rassurer. La Française donne son relais avec plus de 40 secondes d’avance. Le biathlon féminin français est tout simplement indigeste depuis quelques mois.

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— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) March 3, 2024

Une fois le relais féminin terminé, nous pouvons enfin respirer au moment de voir les hommes s’élancer. Notre seul espoir de non-victoire repose entièrement sur leurs épaules. Et nos pronostics ne nous font pas défaut. Il faut attendre le relais de Fabien Claude pour voir les Bleus devenir (enfin) fair-play avec les autres nations. L’avance abyssale fond comme neige au soleil, et seules 6 secondes séparent la tête de la course des Italiens. La FFL se met alors à espérer. Oui, nous sommes tombés dans notre propre piège.

Le biathlon sans pitié avec la FFL

Le dernier maillon de la chaîne n’est autre que Quentin Fillon-Maillet, multiple champion olympique en titre. Autant vous dire que notre espoir en prend un sacré coup. Alors quand le Jurassien assure sur le dernier tir debout, et que Tommaso Giacomel décide d’envoyer des rafales à l’aveugle, on comprend très vite que notre heure a sonné. La France remporte le relais mixte avec plus de 30 secondes devant les Suédois et Norvégiens. Il est 15h50, et notre journée est déjà ruinée.

Vivement que la semaine de travail reprenne. C’est dire.