Hier soir, le FC Porto jouait sa survie en Ligue des Champions lors de la réception de l’Inter Milan. Mais ce qui leur est arrivé est pire qu’une élimination. Un mélange de malchance et de manque de réussite qui ne pouvait point nous échapper.
Pour ce match retour des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, le suspense était à son comble entre le FC Porto et l’Inter Milan. Genre tout l’inverse du match aller entre Liverpool et le Real Madrid. Les Intéristes n’ayant gagné que 1-0 face aux Portugais à l’aller, la décision se fera alors à l’Estádio do Dragão. Pensait-on.
Le résumé de la guigne portugaise
Le match commence, et très vite les supporters portugais s’aperçoivent qu’il ne va pas trop falloir se montrer cardiaques. On ne joue que depuis deux minutes, et Uribe envoie une praline à un cheveu des cages. Tout le stade laisse exploser un “ouuuuuh“. Ce sera le premier d’une longue série.
Durant le match, les Dragons étouffent les Nerazzurri. Si quelqu’un ose vous dire l’inverse, certains chiffres à l’appui pourraient le convaincre de se taire à jamais : 68% de possession pour Porto, 606 passes à 290, 21 tirs à 11, 32 centres à 12. Bref, dans une rencontre ordinaire, on devrait être à 3-0 au bout du temps réglementaire. Que nenni, c’est un bon vieux 0-0 à la 90+4e minute. Sauf qu’il y en a sept à jouer dans le temps additionnel. Les Portugais n’ont qu’un petit but à marquer en trois minutes, ils vont faire encore mieux. Un enchaînement de toute beauté.
La trilogie poissarde du FC Porto
94’18 : C’est la grosse pression dans la surface milanaise. Personne ne parvient à se saisir du ballon, ce dernier arrive dans les pieds du défenseur Ivan Marcano on ne sait comment. Sans réfléchir, le joueur de Porto arme une frappe croisée, imparable pour Onana. Mais Dumfries passe par là et sauve sur sa ligne. Acte I.
94’51 : Sur l’action qui suit, les joueurs de Porto renvoient un énième centre dans la boîte. Puis on assiste à une brésilienne, ou plutôt une portugaise. Les Dragons enchaînent trois têtes successives dans la surface de l’Inter, dont la dernière de Taremi se fracasse contre le poteau. Acte II.
94’59 : Sur le centre suivant, Marko Grujic saute plus haut que tout le monde, et prend soin de déposer le ballon… sur la barre transversale. Acte III.
Une soirée plutôt rentable pour les cardiologues de Porto.
