Valar Losaeris


Il s’est battu contre la nuit, contre lui-même, et finalement, Lucas retrouve la lumière!
Quatre mois après sa demie-finale australienne, Lucas vient d’envoyer un message fort à tous les dubitatifs qui le voyaient se séparer de la FFL.

Et comme on a vécu cette partie tel un thriller au scénario digne d’un Game of Thrones, voici un résumé made in GoT Saison 8 du match de celui qui ré-accède au Trône de la FFL (spoiler: le Français perd à la fin).

Dominé dans le 4e set hier la FFL voyait déjà Lucas passer la longue nuit bien au chaud dans ses rangs. Mais, in extremis, le Nordiste invoqua de nulle part le Dieu de la lumière à l’image d’une Mélissandre contre les White Walkers. Interruption, de minces espoirs renaissent.

Puis, comme dans Game of Thrones, on a ensuite pensé que cette invocation changerait la donne. Sa raquette enflammée, Lucas a déboulé tout droit sur un adversaire qui semblait jouer la mort dans l’âme, remontant le 4e set en gagnant 10 des 13 premiers jeux. Il allait même servir pour le match. Sacré Dieu de la lumière, Lucas lui doit une fière chandelle.

Mais… comme dans toute série accomplie, le scénario réserve des surprises. En l’espace de quelques minutes, on réalise alors que cette intervention lumineuse n’aura finalement aucun impact sur le résultat de la bataille. Parce que tenter de vaincre la Lose une raquette de tennis à la main, c’est à peu près aussi inespéré que de tuer un mort-vivant avec une fourche.
La flamme qui animait Lucas se meurt petit à petit, et le public du Chatrier, impuissant, assiste progressivement à la chute de son poulain (on a vraiment eu la même face que Dany devant ses Dothrakis). Défaite 9-7 au cinquième.

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On n’avait pas vibré comme ça depuis longtemps. Merci Lucas! Et comme on dit par chez nous, Valar Losaeris. (tous les français perdent à Roland).

Bon, par contre, on va essayer de ne pas faire la même erreur que le Night King en pensant que notre travail est terminé. On espère que Moutet, Paire et Monfils ne nous sauteront pas dans le dos pour nous poignarder en plein ventre. Affaire à suivre…

Louis