Tennis | Les 5 cassages de raquette qui ont fait la beauté de ce sport


Benoit Paire - ATP Dubai 2018.

Comme dans tout sport, la pratique du tennis nécessite un équipement de qualité si vous désirez performer au haut niveau. Toutefois, ce dernier peut être mis à rude épreuve par certains joueurs, un tantinet nerveux, comme nous allons vous le démontrer avec ce Top 5 des plus savoureux. Vous n’avez plus qu’à vous asseoir, et à profiter.

Au tennis, la frustration peut rapidement prendre le dessus quand vous ratez trois coups consécutifs. Ou même un seul, selon le tempérament du joueur en question. Ainsi, l’équipement de ce dernier, qui comprend raquettes, sacs et housses de tennis, peut rapidement en prendre pour son grade. Car comme vous le savez, il est bien plus facile de rejeter la faute sur une raquette. Après tout, celle-ci ne parle pas, et ne peut donc pas se défendre. C’est pour cette raison que nous avons souhaité vous soumettre les plus grands moments de brisages de raquettes avec la manière. Bonne dégustation !

5. Mikael Ymer : il vaut mieux vérifier une marque quand il le demande

On commence ce classement avec un tournoi organisé en France. Coïncidence ? Absolument pas. En effet, dans le cadre de l’Open de Lyon, Mikael Ymer ne semble pas satisfait d’une décision arbitrale. Et alors qu’il demande à l’arbitre de descendre de sa chaise afin de voir par lui-même que la balle d’Arthur Fils est out, l’arbitre refuse. Un choix qui ne semble pas emplir de joie le joueur suédois, qui fracasse sa raquette sur ladite chaise arbitrale. La raquette ne se casse pas, elle finit en miettes. Le tout devant un public littéralement médusé.

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4. Corentin Moutet : le pliage de raquette dans les règles

Comme chaque année, le Masters 1000 de Monte-Carlo intervient avant le tournoi de Roland-Garros afin de permettre aux joueurs de peaufiner leurs réglages sur terre battue. Et en 2024, Corentin Moutet ne semble pas au meilleur de sa forme. Tennistiquement parlant ? Non, mais en ce qui concerne le cassage de raquette. En effet, alors qu’il place cette dernière sous sa chaussure et la tord tout en douceur, il doit s’y reprendre à plusieurs fois, signe d’une mauvaise volonté criante. Par conséquent, une palanquée de minuscules morceaux jonchent le court, ce qui oblige les ramasseurs de balle à venir les ramasser un à un. Non vraiment, on ne valide pas ce travail bâclé.

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3. Tallon Griekspoor : jamais sept sans huit

Indian Wells 2024. Ce soir-là, le public américain a dû comprendre qu’il ne valait mieux pas remporter un point face à Tallon Griekspoor. À la suite d’un coup droit hors des limites du court qui lui fait perdre le tie-break face à Alexander Zverev, le Néerlandais ne fait qu’une bouchée de sa raquette. Ce ne sont ni une, ni deux, ni trois, ni quatre, ni cinq, ni six ni même sept tentatives, mais huit essais pour exploser sa raquette. On valide cette abnégation à toute épreuve, même si nous ne sommes pas sur un chirurgien en la matière.

2. Ernests Gulbis : c’est du tennis ou du javelot ?

Dans la famille des joueurs nerveux, on poursuit notre classement avec Ernests Gulbis. Ancien numéro 10 mondial, le joueur letton reste une énigme dans le monde du tennis. Capable de se hisser jusqu’en demi-finales de Roland-Garros, puis de disparaître complètement des radars. Une étoile filante digne de Franck Jurietti en équipe de France. Alors vous vous doutez bien qu’après avoir goûté au dernier carré des Internationaux de France, ce bon vieil Ernests n’en a que faire du Challenger de Cordenons en Italie. Tandis qu’il doit défendre une balle de break, le Letton choke et envoie une double faute au meilleur des moments. Le coupable à ses yeux ? Non pas son poignet, mais sa raquette. Cette dernière ne tarde d’ailleurs pas à découvrir les airs de Cordenons, telle une étoile filante, elle aussi.

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1. Alexander Bublik : trois raquettes pour le prix d’une

Vainqueur du tournoi de Montpellier en 2022, Alexander Bublik espère le préserver l’année suivante. Mais dès le premier tour face à Grégoire Barrère, le Kazakh ne se doute pas un instant que le Français va lui jouer un bien mauvais tour. Du moins, il commence à le comprendre dans le tie-break de la troisième manche, quand Barrère remporte les six premiers points du jeu décisif. Mené 6-0 et poussé dans les cordes, Alexander Bublik fracasse au sol la raquette qu’il tient en main. Mais cela ne suffit visiblement pas pour passer sa frustration, alors il décide de s’attaquer à une seconde, pour le même résultat. Puis une troisième. Tandis qu’il saisit une quatrième raquette, tout le public craint pour cette dernière, mais Bublik se montre raisonnable cette fois-ci. Il remporte les trois points suivants, avant de s’incliner et dire adieu à Montpellier dès le premier tour.

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Bonus : Benoît Paire victime de sa propre raquette

Même si le classement est terminé, nous ne pouvions pas nous quitter sans parler de l’idole nationale de tous les amoureux de la petite balle jaune ; Benoît Paire. Engagé sur le tournoi ATP de Dubaï en 2018, le Français affronte Borna Coric au second tour du tournoi. Et alors que le Croate est au service, Benoît Paire ne parvient pas à effectuer de retour. Et pour cause, le manche de sa raquette vient tout simplement de céder, sans même que l’Avignonnais n’ait eu besoin de s’acharner sur elle. Le Français se dirige vers l’arbitre et semble montrer qu’il n’y est pour rien (cette fois). Mais le plus important est ailleurs. Benoît Paire a réussi un tour de génie que même les Federer, Nadal et compagnie n’ont jamais eu le niveau pour l’accomplir ; perdre trois manches dans un match en deux sets gagnants. Légendaire.

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