Tennis | Le cassage de raquette chirurgical de Moutet


Corentin Moutet

Le tournoi de Monte-Carlo a ouvert ses portes cette semaine, et l’occasion de voir des joueurs français briller chez le voisin monégasque n’a pas tardé. En chef de file, l’inépuisable Corentin Moutet. Jamais loin de la petite blagounette, toujours le brisage de raquette pour faire rire. 

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La nouvelle technique de cassage de raquette de Moutet

Opposé à Alexei Popyrin au premier tour du tournoi de Monte-Carlo, Corentin Moutet voulait faire bonne impression sur terre battue, à seulement 1 mois est demi de Roland-Garros. Et il faut dire que cela commence pas trop mal pour le natif de Neuilly-sur-Seine. Corentin remporte la première manche 6-3, et met directement la pression sur l’Australien. Mais vous vous doutez bien que nous ne rédigeons pas cet article pour faire l’éloge d’un set remporté par Moutet.

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Au tennis, la sérénité ne reste jamais très longtemps dans le camp tricolore. Visiblement impatient de quitter le circuit des Masters 1000 pour retrouver celui des Challengers, le Français perd le deuxième set (7-5) et craque dans le troisième (6-2). À tel point qu’il nous affuble de sa spéciale dans la dernière manche ; la gifle enroulée de coup droit à la Nadal ? Que nenni. Le brisage de raquette bien entendu.

Un cassage de raquette qui n’a pas convaincu la FFL

Corentin prend le soin de plier sa raquette avec la semelle de sa chaussure, et de terminer le travail avec ses mains. Aucun bruit, d’une douceur surprenante. Mais le problème de cette technique repose sur le manque de propreté. Des dizaines de débris de sa raquette se mélangent avec la terre battue, obligeant les ramasseurs de balle à les récupérer un à un. Certes cette technique est clinique, mais elle est très salissante et fait perdre un temps fou.

Notre avis d’expert en cassage de raquette recommanderait à Moutet de revenir à ses premiers amours. Mais pour ce qui est de son parcours à Monte-Carlo, nous n’avons rien à redire. Cette élimination dès le premier tour est un gros green flag pour nous.

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Tom