Roland-Garros | La blessure alakon légendaire d’Arthur Rinderknech


Arthur Rinderknech

Ce qui va suivre remémore un grand moment de tennis tricolore. Imaginez un Français, ici Arthur Rinderknech, mener un match à Roland-Garros (ce qui n’arrive pas très souvent, soyons honnêtes) et bazarder son avance avec une blessure alakon. Le pied total.

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Rinderknech nous offre le jeu au pied de l’année

Au deuxième tour, Arthur Rinderknech est opposé à Tomas Etcheverry. Et le Français réalise un début de match terrible ; il remporte les deux premiers sets, et retourne vers sa chaise à grandes enjambées avec une euphorie totale. On se dit qu’il y a de très grandes chances que le troisième tour se fasse avec le Français.

Mais c’est à ce moment précis que le Varois décide de se prendre une dérouillée ; 1-6 dans le troisième, 0-2 dans le quatrième. Une série de 8 jeux à 1 en faveur de l’Argentin. Le timing est sublime. La bascule est trop rude pour notre Français. Alors pour se remettre la tête à l’endroit, ou plutôt le pied, ce dernier décide d’évacuer sa frustration en donnant un coup de pied sur un panneau publicitaire. Le début de la fin.

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Abandonner alors que tu mènes, l’hommage à la FFL

La série gonfle à 11 jeux à 1, comme son pied. Arthur ne parvient que difficilement à poser peton sur le sol parisien, et se résout à appeler le médecin. L’abandon est inévitable, alors même qu’il menait toujours au tableau d’affichage. Et le pire, c’est qu’il se sentait certainement dans la forme de sa vie. Magnifaïke. Avec un tel jeu au pied, on ne comprend pas sa non-sélection à l’Euro.

“Je me sens très bien physiquement mais j’ai juste déconné. J’ai shooté dans le mur, un peu d’agacement, à 2-0, quand je me fais breaker au quatrième et je ne sais pas trop, à l’heure actuelle, mais j’espère que je ne me suis pas fracturé l’orteil. Après, je n’arrivais plus à poser le pied par terre…” Arthur Rinderknech

La gestion des émotions à la française.

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