PSG – RB Leipzig | Sea, Saxe & Seum


PSG Leipzig - FFL

Il parait que Red Bull donne des ailes. Pour Leipzig, c’est plutôt le L de la Lose qu’ils récolteront ce soir à l’Estadio da Luz. Sous l’ère qatari, le PSG nous avait habitués à de multiples désillusions en huitièmes et en quart. Pour la première demi, la déception et la colère sont immenses. Chronique d’une trahison.

Analyse tactique-capilaro vestimentaire

Du côté du PSG, Tuchel nous propose un 4-3-3 attendu avec le trio offensif Neymar-MBappé-Di Maria. Côté Allemand, Julian Nagelsmann nous sort du pressing un costume beaucoup trop court, et aux motifs à ne surtout pas visionner si vous êtes épileptiques.

Côté capillaire, il est temps d’annoncer à Thomas Tuchel que ça y est, la calvitie est visible de tout le monde. Il ne sert à rien d’essayer de masquer cela en rabattant ceux du côté. Ne faites pas ça chez vous.

Désolé Thomas, on observe bien que le FC Calvitie est en train de prendre la profondeur face à l’AS Crane. Et les replis défensifs venus des ailes ne suffisent plus. Image : RMC Sport

Côté Leipzig, c’est un concours de coupes de cheveux folkloriques plus affreuses les unes que les autres. Un mauvais signe, qui ne tardera pas à se confirmer

Le match

Si Nagelsmann nous a sorti un costume trop petit pour lui, le RB Leipzig a vite compris que celui de challenger du PSG était un costume trop grand pour lui. Pression du public ou juste de l’enjeu, le RB Leipzig se fera manger dès le début du match. Alors que l’Atalanta avait fait tourner un temps en bourrique les joueurs parisiens, les Saxons ne feront eux jamais illusion. Et c’est uniquement face à la persistante maladresse de Neymar face au but qu’ils passent la 10e minute de jeu sans en encaisser. Mais l’espoir sera de courte durée. Le pied gauche de Di Maria, suspendu en quart, envoie un ballon millimétré sur le crane de Marquinhos, oublié de tous.

Quelques petits frissons d’espoirs —Un coup franc de Sabitzer, une occasion de Poulsen — mais rien de bien tranchant… On sent bien que la boisson énergétique à ses limites. Et Gulacsi manquait certainement de caféine à la 42e, quand, sous aucune pression, il nous sort ce renvoi ras de terre dans les pieds de Paredes. Passe pour Neymar, inspiration et Di Maria fusille. 2-0 à la mi-temps.

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Dans la pénombre, des performances françaises tout de même

Car finalement, n’y avait-il pas plus de joueurs français dans les rangs du RB Leipzig au coup d’envoi. N’est-ce pas par là que nos pupilles auraient du se tourner immédiatement ? Nkunku ne verra le pré que 45 minutes, et ne réalisera pas notre rêve cyniquement enfoui dans nos pensées. Malgré cela, les 10 premières minutes nous redonnent un peu d’espoir, même si l’on sentait qu’ils se livraient et que le moindre contre pouvait clore les débats.

Mais c’est un français qui choisira de finir le match. Alors qu’il a tout son temps pour dégager, Mukiele tombe tout seul, râle auprès de l’arbitre. Pendant ce temps, Di Maria a tout son temps pour ajuster la défense de Leipzig avec son centre, que reprend Juan Bernat. 3-0 avec un cocktail à la main et les tongs. Le calice jusqu’à la Liepzig.

Il y aura bien des occasions encore vendangées côté parisien, il faut se rendre à la réalité. En prenant le taureau par les cornes dès le coup d’envoi, nous n’avons pas existé. Cependant, nous nous battrons avec nos armes, jusqu’à la fin de la finale. Et si nous vous avions exposé nos scénarios, une part d’entre nous souhaite tout de même un PSG — OL. Pour que l’humanité toute entière puisse découvrir ce que c’est une finale de coupe de la Ligue. Il n’y a pas de raison, nous ne devrions pas être les seuls à subir ça.

Antoine