Je vous parle d’un temps que les jeunes de moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre… un temps où le FC Metz était un incontournable club de la Ligue 1. Une période qui a connue son apogée avec une performance unique : être le seul club 2nd de Ligue 1 à la différence de but particulière. Les millenials qui nous suivent vont surement vouloir confirmer cette information via Wikipedia tant elle vous semblera invraisemblable, mais on vous le jure, le club mosellan a passé 35 années consécutives en Division 1.
Heureusement, depuis 2002, le FC Metz est sur un standing bien plus en adéquation avec nos valeurs : de la Ligue 2, un zeste de National, et depuis 5/6 ans, une nouvelle passion, l’ascenseur.
La saison dernière
Nous n’allons pas trop nous y attarder, mais la saison passée ne fut pas d’un grand acabit. 7 victoires en 7 matchs quand leurs rivaux lorrains, l’AS Nancy Lorraine, étaient bien plus drôle à suivre en effectuant une série totalement opposée de 7 défaites en 7 matchs. Non, rien n’a freiné l’ascension messine qui a permis au club de retrouver la Ligue 1 sans trop trembler. On peut comprendre cette précipitation, on prend vite goût aux grands exploits et aux immenses frissons qu’ils ont pu y découvrir lors de leur dernier passage.
Le joueur à suivre
En premier lieu, on vous aurait bien dit Renaud Cohade, un des rares joueurs emblématiques de notre Ligue 1, déjà présent lors de la précédente relégation, doux mélange de vice et de technique. Mais nous avons choisi à la place la nouvelle coqueluche de Saint-Symphorien. Le seul qui a bien failli faire remporter enfin un titre majeur au FC Metz (Non, les coupes de France, de la Ligue ou Gambardella ça ne compte pas. Les championnats de Ligue 2 encore moins). On parle bien sur ici de l’idôle de tout un peuple. L’immense Grayou, mascotte du FC Metz, qui est tombé en 1/4 de finale de la coupe internationale des mascottes, face à celle d’Arsenal, Gunnersaurus.
Éliminé en 1/4 de la CDM face à Arsenul, je suis tristesse, mais aussi ému par ce soutien populaire avec plus de 17 000 votes pour moi. Merci pour ces émotions que l’on ne peut vivre que lorsque l’on a la chance de représenter son pays lors de compétition internationale majeure. pic.twitter.com/GuZu0pO3Zx
— Grayou (@Grayou_officiel) August 1, 2019
Il va nous manquer
“You don’t have to say, I already know…”. Ce sont peut être les mots que se disait (Cry Me a) Emmanuel Rivière avant de quitter le FC Metz. Ex grand espoir de Saint Etienne puis de Monaco, il était parti s’enterrer dans un club fossoyeurs de Français, où personne ou si peu en sont ressortis compétents, Newcastle. Depuis, une certaine errance, et un retour au FC Metz, où il goutera les joies de la relégation. L’année dernière, il aurait pu se refaire la cerise, raté. 17 matchs, 3 buts et un contrat qui se termine. Immense déception pour le FC Metz ne sera jamais le nouveau Nolan Roux.
Notre pronostic rêvé
Contre tout attente, nous n’espérons pas que le FC Metz terminera 19ème ou 20ème de ce championnat. De plus, avec une défense centrale aussi soyeuse et délicate que Boye – Sunzu, la moitié des attaquants adverses risquent de ne plus pouvoir jouer à partir de la 30ème minute.
Non, nous rêvons d’une 18ème place, synonyme d’un barrage que nous imaginons contre l’AS Nancy Lorraine, pour mettre tout le Grand Est en ébullition.