Open d’Australie | Les étoiles FFL des Français des huitièmes de finale


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Alizé, effondrée après sa trahison. Photo by Icon Sport

Encore un jour se lève sur la planète France. Malheureusement, même en sortant de nos rêves, il n’y a aucune envie de danse. Deux Français sont en quarts de finale de l’Open d’Australie. Une incongruité dont nous nous serions bien passés. Le pire dans l’histoire, c’est que nous semblons à court de solutions, comme un tennisman face à Nadal sur terre battue. Nous devons nous battre face à plusieurs pandémies en même temps, celle du COVID et celle de la victoire. Un conseil de défense de la lose a donc été mis en place dans nos bureaux.

Les étoiles de l’Open D’Australie

Adrian Mannarino

Un soulagement attendu, mais, doit-on réellement s’en réjouir. Face à Nadal, Adrian aurait au moins pu faire l’effort d’une branlée des familles, mais rien du tout. Il aurait pu battre un record aussi, celui du plus long tie-break de l’histoire de l’Open d’Australie, mais ça non plus. Bon, race record est tout de même dans la raquette d’un Français : Tsonga en 2007 face à Roddick. Mais s’il avait gagné ce tie-break à rallonge, il avait perdu le match. Le peu d’honneur qui nous reste est sauf.

Gaël Monfils

Gaël Gaël Gaël… Si l’on nous avait dit, il y a un mois, “Ok, on t’échange une seconde semaine contre un serbe en huitièmes”, on aurait évidemment accepté dans la seconde. Problème, le Serbe n’était pas celui convenu. Roulés comme des bleus. Ou des Bleus, comme vous voulez. Et pourtant, Kecmanovic était loin d’être un simple faire valoir. Mais, malgré sa nouvelle arme secrète (une raquette Artengo selon les rumeurs), Monfils joue moins bien. Moins dominateur que lors de ses 3 premières siestes, il va nous envoyer le fameux poncif dans la tête : il gagne les points qu’il faut.

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Principalement, ce tie-break du second set nous laisse d’éternels regrets. Comment ne pas se déchiqueter les ongles quand on y repense? À 2-4, Monfils a la drôle d’idée d’inscrire 5 points d’affilée. Le début de la fin.

Alizé Cornet

Pourquoi ? Ce mot, cette question, on se la répète depuis ce matin ? 60e tournoi du Grand Chelem de sa carrière, sans aucun quart de finale. Pourquoi ne pas continuer cette série d’une régularité exceptionnelle? Pourquoi venir tout gâcher ? On veut bien comprendre le frisson de remporter le premier set face à Halep, on n’est plus à ça prêt après tout. Mais quand, à la fin du deuxième set, Alizé perd 16 points d’affilée, pourquoi vouloir absolument se reprendre derrière ? Incompréhensible. Impardonnable.


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