Olympique Lyonnais – Bayern Munich | #YavaitCherMoy


Olympique Lyonnais - Bayern Munich - FFL
LISBON, PORTUGAL - AUGUST 19: Karl Toko Ekambi of Olympique Lyonnais misses a chance during the UEFA Champions League Semi Final match between Olympique Lyonnais and Bayern Munich at Estadio Jose Alvalade on August 19, 2020 in Lisbon, Portugal. (Photo by Michael Regan - UEFA/UEFA via Getty Images) By Icon Sport - Estadio Jose Alvalade - Lisbonne (Portugal)

Dans cette demi-finale de Ligue des Champions, l’Olympique Lyonnais arrivait avec un statut de complet outsider face au Bayern Munich. Venus avec le statut d’équipe qui n’a rien à perdre, ils repartiront avec peut-être le pire des sentiments. Celui d’avoir laissé peut-être l’occasion de créer l’exploit.

On s’était donné Rendez-vous dans 10 ans.

10 ans après leur première demi-finale de Ligue des Champions, l’Olympique Lyonnais retrouvait le Bayern Munich au même stade de la compétition. La dernière fois, c’était en Aller-retour. A l’époque, Lyon avait une stature de prétendant et avait perdu les 2 matchs (0-1 à l’aller, 0-3 au retour, triplé d’Olic à Gerland).

Au fil de la journée, l’ambiance virtuelle est montée pour l’Olympique Lyonnais, avec le hashtag #YaCherMoy, (Il y a grave moyen). Utilisé par Jean-Michel Aulas ou Karim Benzema, un sentiment d’espoirs commence à monter sur les réseaux. Car en 10 ans, il n’est pas faire injure aux Lyonnais de dire que le Bayern est bien plus favori que la dernière fois.

Une climatisation précoce

Mais, dès les premières minutes, on comprend vite qu’il y a quelque chose à faire. Et, à la 4e minute, quand Caqueret lance Memphis qui s’en va défier Neuer en 1 contre 1, la respiration d’un pays s’est arrêtée. Depay déborde le cyborg allemand, mais ce dernier possède des appuis qui ne sont pas de ce monde. Il force le néerlandais a multiplier les touches de balles, et ne peut pas relever la trajectoire du ballon, qui meure du mauvais côté du filet.

Les Gones le savent surement au fond d’eux, cette occasion, il ne l’auront peut-être pas 2 fois. Et pourtant, 10 minutes plus tard, Toko Ekambi se bat et se retrouve dans la surface. Il crochète un défenseur et n’a plus qu’à ajuster Neuer. Poteau. Une copie conforme de celui de Gignac en 2016.

S’en est trop pour le Bayern. Ils ont offert bien trop d’espoir en un gros quart d’heure. Alors juste derrière l’occasion lyonnaise, Serge Gnabry prend les choses en main. Il prend le ballon au 40 mètres, slalom et s’en va fusiller Lopes. Clinique.

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Ce but est un gros coup dans la nuque des rhodaniens, qui perdront de leur superbe. 15 minutes de flottement plus tard, Perisic adresse un centre pour Lewandowski. Ce dernier se troue complètement et offre aux supporter 15 centièmes de secondes de soulagement. Ils verront apparaître Gnabry dans le coin de l’écran pour conclure l’occasion. 2-0, et on a le sentiment que le train est déjà passé.

Le pire sentiment : repartir frustré

Le reste de la rencontre sera presque anecdotique. Peut-être que si, à la 60e, Toko Ekambi ne rebute pas sur Neuer, un nouvel espoir aurait pu renaitre, mais le sentiment que leur chance était déjà passée persiste.


Alors on pourrait remuer le couteau dans la plaie, mais Lyon aura fait un énorme travail de sape pour les analystes vidéos du PSG. D’une machine à broyer face à Barcelone, ils ont montré des failles face à la Capitale du Rhône. Alors, pour une fois, faisons preuve d’empathie, et félicitons l’Olympique Lyonnais de nous avoir faire trembler et suer pendant ce final 8

On leur souhaite de faire au moins aussi bien l’année prochaine. Oh, wait.

Antoine