Olympique de Marseille | C’est le karma, Bébé


Il y a beaucoup de choses imprévisibles dans le sport. Le destin, les blessures, ou la météo parfois. Mais une chose semble inamovible : Le karma. 4 jours après une victoire fêtée à coup de bons rouges face au PSG, l’Olympique de Marseille entrait au Vélodrome avec de la confiance. Beaucoup de confiance. Un peu trop  de confiance. Vous connaissez bien la suite.

En bande désorganisée

Alors attention, loin de nous l’idée de dire qu’il ne faut pas célébrer les victoires. Et l’Olympique de Marseille les collectionne en ce moment. Avec cette victoire contre le PSG — la première en 9 ans — et celle du Bayern de Munich en Ligue des Champions, l’Olympique de Marseille a de quoi faire la fête. La réponse de Payet au CUP fait partie du folklore et aurait pu mettre un point final à cette guéguerre qui aura assez dérivé comme cela.

L’OM aurait pu en rester là. Mais ça n’est pas l’ADN du club. Marseille, c’est ce mec qui, quand ton groupe de pote est sur une série de vannes qui fait plus rire l’une que l’autre, fera celle de trop. Celle qui, au mieux, aura un sourire forcé de la bande, mais pas d’exclamations. Et au pire, un giga silence avec un « Non mec, trop loin ». Alors que l’OM rentre sur le terrain d’échauffement avec le son « Bande Organisée », qui tourne en boucle dans la capitale phocéenne depuis 1 mois, passe encore. Mais le « C’est Marseille Bébé » dans les tribunes, c’est clairement la goutte d’eau de trop. Celle qui appelle le Karma.

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Et c’est en bande désorganisée qu’ils vont très vite revenir sur terre. 5 minutes de jeu et Saint-Étienne, via Maçon, se balade dans le dos de la défense marseillaise et envoient une passe simple et efficace à Hamouma. 1-0 pour les Verts. Les Marseillais décuvent encore de dimanche, et son nouveau latéral Balerdi vit une mi-temps de l’enfer. Il ne verra pas la seconde, tout comme Maxime Lopez. Pour décrire ce dernier, nous ne pouvons pas mieux faire que ce que l’Equipe dit de lui : « Il n’est pas un faux neuf, ni un vrai neuf, donc pas un neuf du tout »

 

Il sera remplacé par Aké, qui nous gratifiera d’une jolie vendange sur la transversale. On ne peut rien faire face au karma, on vous le dit. La suite, un énorme loupé de Morgan Sanson. Ce genre de loupé où tu sais que ton équipe n’y arrivera pas. La preuve, juste derrière, la punition de Denis Bouanga qui convertit l’offrande de Nordin, qui a envoyé au passage Caleta-Car chez le rhumatologue.

Bref, une première victoire de Saint-Étienne depuis 1979. Une série de 41 années de lose enfin terminée au Vélodrome. Ça efface un peu le match de dimanche du coup. Alors, pour fêter ça, la FFL vous propose une musique qui va bien avec. Attention, un petit changement de style par rapport à Bande Organisée.


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