Olympiakos – Olympique de Marseille | Valbuena offre la 10ème défaite d’affilée à l’OM.


Mathieu Valbuena of Olympiakos during the UEFA Champions League match between Olympiacos and Marseille, at Georgios Karaiskakis on October 21, 2020 in Athens, Greece. Photo by Icon Sport - Georgios Karaiskakis - Pirée (Grece)

L’Olympique de Marseille n’est pas un club comme les autres. Que ça soit dans le meilleur (Une Ligue des Champions à 0 point) dans le pire (5 finales de Coupe d’Europe dont un titre), ils veulent toujours être dans l’histoire et la précocité. Ce soir, c’est dans un stade vide qu’ils ont ajouté une nouvelle brique à leur légende : devenir le premier club français à perdre 10 matchs consécutivement en Ligue des Champions.

Un historique un peu biaisé.

Car en effet, le premier match de cette série reste un souvenir assez positif pour l’Olympique de Marseille. Une défaite 2-1 contre l’Inter, conclue par un contrôle du dos de Brandao. Vous connaissez la suite. Les 9 autres ? Une double leçon contre le Bayern, la fameuse C1 à 0 point, et puis ce soir. Sur un centre du honni Valbuena, Ahmed Hassan Mahgoub crucifie Mandanda, qui avait repoussé maintes et maintes fois l’échéance.

Le résumé du match

4 jours après une probante victoire face aux Bordeaux Girondins, l’Olympique de Marseille s’avançait avec confiance. Mais pourtant, toute la Ligue 1 sait que dorénavant, ça n’est vraiment pas une preuve de grosse qualité que de s’imposer face aux Bordelais. Requinqués après la victoire de Manchester face à Paris, les Olympiens s’avançaient avec confiance dans l’antre vide de supporters du stade Georgios Karaiskakis du Pirée.

Et, ne nous mentons pas, la première période est une sacrée purge. À part un loupé de Thauvin, l’OM ne sait pas comment utiliser ce mystérieux objet rond. Du côté de l’Olympiakos, c’est Dionysos qui doit se frotter les mains. Car les vendanges sont de sortie.

Mais les Marseillais vont à leur tour se joindre aux Dionysies. Dès le retour des vestiaires, Benedetto profite d’une passe parfaite de Thauvin pour défier le portier grec, qui plonge avant même la frappe, et ne laisse qu’un pied entre le but et l’attaquant. Pied que ne va pas manquer Dario Benedetto, qui verra sa frappe contrée. Une action de maitre pour une performance extraordinaire. Contrôle trop long, passe à personne, frappes ratées, fautes inutiles. Benedetto nous a fourni la panoplie complète de l’attaquant qui à la « grinta » mais pas grand-chose d’autre. Un air de Gimenez, pour ceux qui savent.

Du côté du milieu, c’est aussi la débandade. Payet se fait bouffer par les Grecs (oui, on lit ça dans le sens inverse d’habitude) et Sanson fait acte de présence. Non, globalement, un seul homme tient la baraque. Tel Hodor, il est bien seul pour repousser les assauts de l’Olympiakos.

Mais les miracles, ça s’arrête un jour. Valbuena, bien en forme, se rappelle au bon souvenir de Marseille. Sur une perte de balle absolument dispensable d’Amavi, il envoie un bijou de centre sur la tête de Mahgoub, et emmène l’OM vers la 10e. Vers l’étoile de la lose.

Ce club a quelque chose de spécial, définitivement.

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