NASCAR | Il se fait coiffer sur la ligne pour 1 millième de seconde


Les 400 miles de Kansas City accueillaient ce week-end une manche de NASCAR, la catégorie reine de stock-car. Et le finish de la course a été aussi serré qu’un match de Ligue 1 entre Metz et Clermont. Avec un dindon de la farce ; Chris Buescher.

Pas moins de 400 miles, ou 644 kilomètres pour être exact, étaient au programme lors de la manche de NASCAR à Kansas City. Si Denny Hamlin pensait s’adjuger la victoire sans trop de difficulté, la sortie de piste de Kyle Busch à 7 tours de la fin a tout changé. Un ballet de voitures s’engouffre dans les stands, et la victoire est de nouveau incertaine. Un retournement de situation digne de la sortie de la voiture de sécurité à Miami en Formule 1. Sans erreur de positionnement cette fois.

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Une pensée émue pour Chris Buescher

Les pilotes effectuent la relance, et Kyle Larson se retrouve en tête sans savoir comment. Dès lors, un duel épique voit le jour avec Chris Buescher. Les deux pilotes se rentrent dans le flan sans sourciller, se tassent sans broncher : Welcome to the NASCAR. Puis arrive le dernier tour de course. Les deux Américains ne lâchent pas le pied de l’accélérateur et franchissent la ligne d’arrivée roue contre roue. L’écart est si serré entre les deux que les deux teams célèbrent la victoire. Impossible pour l’œil humain de déterminer l’identité du vainqueur. Et pour cause, seul 1 millième de seconde sépare le vainqueur du presqu’vainqueur. La folie à l’état pur.

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Un finish à mater sous tous les angles.

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Après vérification, le millième de seconde penche finalement du côté de Kyle Larson. Perdre une course pour un malheureux millième de seconde après avoir parcouru 644 kilomètres, c’est l’exploit retentissant signé Chris Buescher. Sans surprise, il s’agit tout simplement du plus faible écart entre le premier et le deuxième d’une course dans l’histoire de la NASCAR. Quelque chose nous dit que nos impressions de licences FFL vont reprendre de plus belle outre-Atlantique. Chris, tu la mérites amplement, sache-le.

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Tom