LOSC – PSG | Kimpembe, The Last of the Parisians


Surpris à domicile par l’Olympique Lyonnais le week-end dernier, le PSG se déplaçait au LOSC ce soir. Avec la place de leader du championnat en ligne de mire. Face à un tel enjeu, on s’attendait légitimement à un choc au sommet. Résultat ? Une bonne grosse sieste digne des plus belles étapes de plaine du Tour de France. Heureusement que nos fêtes de fin d’année seront sublimées par le « cadeau de Noël » de nos handballeuses françaises.

Nous nous étions quittés la semaine dernière sur la triple roulade latérale d’un Anthony Lopes virevoltant. Artistique. Mais plus de peur que de mal, le portier portugais s’est remis de cette cascade périlleuse et a pu terminer le match. Côté résultat, la mauvaise opération était parisienne. Défait 1-0 sur sa pelouse, les franciliens se sont repris en milieu de semaine en l’emportant 2-0 face à Lorient.

 

C’est dans ce contexte que le PSG se rendait au LOSC, invaincu sur les cinq derniers matchs de Ligue1. Dont trois victoires de rang. Autant dire que le Paris Saint-Germain n’avait aucune raison de prendre ce match à la légère. Mais tout faire pour remporter cette rencontre. Et pourtant. Impossible n’est pas parisien. L’information qui agite cet avant-match est la non-participation de Neymar. Une absence qui rendrait presque optimiste Christophe Galtier. Et pour retrouver les mots optimisme et Galtier dans la même phrase, il faut se lever tôt.

« Un PSG avec Neymar ça a un certain niveau, un PSG sans Neymar ça a un autre niveau » C. Galtier

Ce genre de décla qui pousse les joueurs du PSG à coller la tête de Galtier dans leurs vestiaires avant d’entrer sur la pelouse. Bien ouej Christophe.

Le résumé du match LOSC – PSG

Dès la 6e minute de jeu, la rencontre est animée par le premier découpage de Thilo Kehrer. Une bonne vieille balayette germanique dans les règles, histoire de réchauffer les cuisses de Bamba. Quelques minutes plus tard, le premier contre lillois perce les lignes parisiennes. Ce même Bamba s’emmène magnifiquement le ballon dans la surface et centre pour Yilmaz. Mais c’était sans compter sur le turc qui se foire de manière admirable : le ballon passe délicieusement entre ses jambes. La Turc Touch.

Sur la dernière occasion de la première période, Di Maria se charge d’un coup-franc excentré. L’argentin parvient à trouver Kimpembe au second poteau, prêt à pousser le ballon au fond des filets. Mais c’est finalement José Fonte qui se jette sur le ballon pour essayer de tromper la vigilance de Maignan. Heureusement pour Lille, le gardien a la main ferme et enlève ce but tout fait au portugais, qui s’était pourtant arraché pour ouvrir le score dans ce match.

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Le sacrifice de Presnel

Le PSG pousse. À l’heure de jeu, Di Maria laisse sur place Celik sur son couloir gauche, et parvient à adresser un centre puissant juste devant la cage de Maignan. Cette fois le renard des surfaces Fonte n’est pas là pour tenter de pousser le ballon au fond de ses propres filets. Mais Kean et Marquinhos rôdent derrière lui. Les deux se trouent et laissent le ballon filer.

Il ne reste que dix minutes à jouer. Moment choisi par les lillois pour mener un contre tonitruant. Trois contre un. Le seul parisien, c’est Kimpembe. Petite tuile, le francilien se blesse sur son sprint de repli. Mais tel un remake du Dernier des Mohicans, Presnel se sacrifie et décide de poursuivre son effort. La suite n’est pas digne de notre fédé, on ose à peine la raconter. Kimpembe continue sa course vers Yilmaz et envoie un tacle atrocement bien réussi. Le pied sur le ballon alors que trois lillois se dirigeaient vers le but. Le défenseur français sort sur blessure juste après l’action, tel un héros permettant d’assurer le 0-0.

Un petit tacle pour Presnel, un grand pas pour être blacklisté.

 

Tom