Après la victoire sur le gong du PSG la semaine dernière, le LOSC avait la lourde responsabilité ce soir d’équilibrer les comptes français en Ligue des Champions. Et en tant que club responsable, le job a été fait. Et bien fait.
Si le LOSC était réputé pour briller sur le plan national et accumuler les déroutes en Ligue des Champions, avec notamment neuf ans de disette dans la compétition sans connaître le moindre succès et dix matchs d’affilée sans victoire, les Lillois ont finalement atteint les huitièmes de finale cette saison.
Si au premier abord cette nouvelle a eu tendance à fortement nous déplaire, la suite nous force à penser qu’il s’agit finalement d’un mal pour un bien. En même temps, quand le LOSC est confronté à un club anglais, on a généralement très peu de souci à se faire.
Le résumé du match Chelsea – LOSC
Dès l’entame du match, on comprend très bien que les Lillois vont se faire prendre comme des bleus par les Blues. La possession est pour les Dogues, mais les occasions sont pour les Anglais. Et sur les trois actions franches créées par Chelsea, le même Kai Havertz se retrouve à la finition. L’art d’apprendre de ses erreurs dans la défense nordiste. Si lors de ses deux premières tentatives, l’Allemand ne cadre pas ou trouve la main ferme de Leo Jardim, la troisième est la bonne. Une tête piquée qui se loge dans la lucarne. Et de un.
Ouverture du score de Chelsea.#CHELOSC #UCL 1-0 | ⏱ 8′
— LOSC (@losclive) February 22, 2022
Grbic l’aurait arrêté
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) February 22, 2022
Contrairement à nos attentes les plus secrètes, le match s’équilibre après l’ouverture du score. Et on doit même avouer que les Lillois se procurent les meilleures occasions. Avec en tête de liste la percée phénoménale au milieu de terrain de Renato Sanches. Bon sa frappe dans le quart de virage de Stamford Bridge nous rappelle pourquoi il est milieu de terrain.
Renato Sanches est quand même une fabuleuse raison de regarder un match de football
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) February 22, 2022
Lille tue le suspense dès le match aller
À défaut de rivaliser sur le plan technique et tactique, les Lillois adoptent une toute autre stratégie pour vaincre les Blues : éliminer chaque joueur de Chelsea par des blessures. Et à ce petit jeu, Mateo Kovacic et Hakim Ziyech tombent tous les deux au combat. Mais cette tactique a ses limites face aux Anglais. Car sur le banc, vous avez des Jorginho et des Lukaku qui sont tous contents quand on leur demande d’enfiler le dossard pour aller s’échauffer. C’est dire la concurrence. En face, Jules Raux et Domagoj Bradaric sont prêts à en découdre. Les frissons.
Mais peu après l’heure de jeu, les Dogues se prennent un contre de Kanté de 70 mètres dans les dents. Pulisic n’a plus qu’à ajuster Jardim. Les Lillois avaient le ballon, espéraient égaliser, mais subissent le break. Les dures lois du football.
Deuxième but pour Chelsea.#CHELOSC #UCL 2-0 | ⏱ 63′
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Heureusement côté lillois, on peut compter également sur le renfort de Ben Arfa. Le prodige français s’illustre d’entrée sur un corner joué à deux. Bamba lui décale le ballon, Ben Arfa lui remet… un chouilla trop court. Werner part direct en contre-attaque avant d’être plaqué par derrière par Ben Arfa en personne. Son premier retour défensif à l’âge de 34 ans. Vaut mieux tard que jamais.
Moi président j’interdis constitutionnellement les corners joués à 2
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Pour conclure ce match, on ne pouvait pas se quitter sans la cagade de cette soirée. Une sublime glissade de Mendy à la 95e minute alors qu’il dégageait le ballon sur un coup-franc. Ou comment se mettre dans la sauce sans être sous pression. Heureusement que le ballon se dirige vers Ben Arfa. Le temps qu’il démarre, Thiago Silva a déjà rendu le ballon à son gardien. Défaite finale 2-0.
ÉCRIRE L’HISTOIRE 🖍#CHELOSC #UCL @championsleague 🌟 pic.twitter.com/tdhdqLHnBC
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On attend avec impatience la fin de cette histoire.
