Ligue des Champions | Les notes FFL de Real Madrid – Manchester City.


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Après un premier match tonitruant, le Real Madrid et Manchester City se livraient un ultime duel dans l’antre de Santiago Bernabéu. Et les 22 acteurs sont parvenus à nous livrer une rencontre encore plus dingue qu’à l’aller, avec son lot de dramaturgie.

Les notes du Real Madrid

Courtois – 2

La Muraille de Belgique a encore frappé. Envolées aériennes ou parades au sol, les Citizens s’y sont cassé les dents, avant que Mahrez ne fasse trembler les filets.

Carvajal – 3

Mobylette infatigable dans le couloir droit, centre enroulé sans se décaler et le crâne de Rodrygo trouvé ; la recette est identique depuis presque 10 ans, mais elle fait toujours autant de ravages.

Militao – Nacho – 5

Une charnière centrale parfois en retard, souvent mal alignée et toujours prise de court. Malheureusement leur vitesse et leur cœur comblent très régulièrement les boulevards dans leurs dos.

Mendy – 1

Un sauvetage sur sa ligne à la 87e minute qui semblait ne servir à rien, c’est finalement devenu le geste le plus important de sa carrière.

Modric – 2

Oubliez les mots de Carlo Ancelotti ou l’accueil bouillant des supporters madrilènes, c’est la claque donnée par Laporte en début de rencontre qui a fait rentrer Modric dans le match.

Casemiro – 3

Un premier tacle-faucheuse par derrière dès la 8e minute pour se mettre en jambes, avant de passer aux choses sérieuses en agrippant Foden par derrière. Il nous avait manqué à l’aller.

Camavinga – 6

Placé sur le banc par Ancelotti, Camavinga a tout de même son rôle à jouer. Non pas sur le terrain, mais pour couvrir la soi-disant blessure de Casemiro en partant s’échauffer à blanc.

Valverde – 6

Invisible de bout en bout de la rencontre alors qu’il a cavalé 30 bornes. Le boulot le plus ingrat dans le football après celui de CM des Girondins de Bordeaux.

Benzema – 2

Deux parpaings en 10 minutes, un ballon dans les noisettes et un duel raté en position de hors-jeu. Un début de match majuscule qui augmentait les chances de victoire de Messi au Ballon d’or, avant que Karim n’obtienne et transforme en personne son pénalty. Cela commence à devenir redondant.

Vinicius – 5

Le Brésilien avait mystifié Fernandinho sur son but la semaine dernière, dès sa première accélération ce soir il a senti le souffle chaud de Walker dans sa nuque et ses trapèzes saillants, de quoi le refroidir d’emblée. On n’oublie pas non plus son raté succulent dès le coup d’envoi de la seconde période, et ses innombrables prises de balles soigneusement manquées.

Rodrygo – 1

RODRYGO BALLON D’OR.

 

Ederson – 7

Merveilleuse sortie les genoux en avant non pas sur un attaquant madrilène, mais sur son propre défenseur Ruben Dias. La version améliorée de Harald Schumacher.

Walker – 6

Un bon gros coup d’épaule comme il aime tant les donner en Premier League. Alors quand il voit en plus qu’il s’agit de Vinicius, c’est à peine s’il ne met pas la clavicule avec.

Ruben Dias – 8

Difficile de se montrer décisif dans une équipe pétrie de talent comme Man City, alors le bougre a trouvé la solution pour l’être à sa manière ; faucher Benzema dans sa propre surface.

Laporte – 7

Si vous doutiez du sang espagnol qui coule dans les veines de Laporte, son altercation avec Modric au début du match devrait vous convaincre définitivement. Le sens du vice + une chute au sol ont mis fin au débat, qui plus est sur une poussette du Croate, une tête de moins que lui.

De Bruyne – 4

Métronome du jeu de City, Kévin a alterné entre amortis avec la colle et vision du jeu supersonique. Et dire qu’il est né à 50 kilomètres de la frontière française, heureusement du bon côté.

Rodri – 4

De par son placement et ses passes millimétrées, Rodri assure à lui tout seul l’équilibre de son équipe. Busquets avec du muscle.

B. Silva – 3

Le Portugais est à la fois numéro 6, 8 et 10. Si vous cherchez la définition de la polyvalence, vous la trouverez chez Bernardo. L’héritage de son passage en Liguain.

Mahrez – 4

Timide durant toute la partie, il aura fallu une seule frappe pour allumer une praline sous la barre de Courtois.

Jesus – 7

Trois sorties de balle à effectuer pour amorcer une contre-attaque, trois ballons rendus au Real. Le saboteur par excellence des contres mancuniens, bien plus efficace que son compatriote Casemiro dans ce domaine.

Grealish – 8

Il aurait pu être un buteur parmi tant d’autres dans cette qualification mancunienne, il termine finalement avec l’étiquette de poissard de son équipe.

Sterling – 9

On vient d’apprendre qu’il était entré sur la pelouse apparemment.

Guardiola – 10

Le Real Madrid lui doit tout depuis son choix de faire sortir De Bruyne à la 72e minute. Trois buts encaissés en quatre minutes, Leonardo ne devrait pas tarder pour appeler Pep.

 

Tom