Ligue des Champions | Le PSG parie (encore) sur la remontada


PSG

La demi-finale entre le Borussia Dortmund et le Paris Saint-Germain était avant tout l’occasion de déguster un excellent Dembéléico. Ou Hakimico, selon les goûts. Mais le plat de résistance était destiné à un tout autre public. Amis spécialistes des désillusions du PSG en Ligue des Champions, voici un nouvel épisode de toute beauté.

À lire aussi :   PSG - Barça | Malin, Paris se protège d'une remontada.

Le PSG perd, mais mène 2 poteaux à 0

Le match débute, et tout laisse penser que le Paris Saint-Germain va marquer le premier. Dortmund pousse mais ne parvient pas à concrétiser. Pire, Donnarumma s’interpose sur sa ligne et ne foire aucune relance au pied. Bref, autant de regrets qui annoncent l’ouverture du score parisienne. Mais non, les Dieux du football n’ont (une nouvelle fois) pas choisi le PSG en Ligue des Champions. Niclas Fullkrüg est lancé en profondeur et fusille Gigio Donnarumma en deux temps ; un amorti suivi d’une frappe de mule. Le rigorisme allemand nous séduira jusqu’à notre dernier souffle *surtout quand il se traduit par un but contre un club français en Coupe d’Europe*. Navas hätte ihn verhaftet. Même si vous n’avez pas fait allemand en LV1, ni en LV2 ou en LV3, vous nous avez compris.

Dès le retour des vestiaires, nous n’avons plus affaire au Paris Saint-Germain, mais au Real Madrid. Les hommes de Luis Enrique se trouvent les yeux fermés sur le terrain, et montrent davantage en 5 minutes que sur les 45 premières. Et Kobel ne va pas tarder à le comprendre. Totalement excentré sur le côté gauche, Mbappé fracasse le poteau du gardien suisse, et dans la foulée, Hakimi trouve le même montant. Deux poteaux touchés en l’espace de trois secondes, qui dit mieux ? Même les Verts de 76 sont jaloux.

Un manque de ch*tte qui nous rappelle fortement le presqu’but de Vitinha sauvé sur sa ligne par de Ligt contre le Bayern Munich la saison passée. Allez, rien que pour le kiff, on se le (re)(re)regarde tous ensemble.

Dembélé délivre (encore) le Borussia

Contre le Barça, Ousmane Dembélé n’avait pas hésité à crucifier son ex. Que ce soit en marquant à l’aller, ou bien en les malmenant au retour, conclu par un sourire légendaire sur le banc de touche. Face à Dortmund, on imaginait allègrement que le Français allait martyriser ses anciens coéquipiers. Mais à la 80e minute, le Parisien décide de nous donner tort. Idéalement servi par Hakimi, un autre ex du Borussia, Dembélé envoie une praline dans les tribunes. Ousmane, tu es le héros de Dortmund que tu ne penses plus être.

Le score final reste à 1-0, et ce à cause du capitaine Marqui qui envoie un tacle salvateur avec la même rage qu’un renvoi aux six mètres gagné. Pourtant, nombreux sont ceux qui n’auraient pas fait cet ultime sacrifice après être montés 53293 fois pour rien sur corner. Les corners joués à deux, le cancer de notre époque.

Visiblement, les Parisiens ont retenu la leçon des précédentes saisons. Par le passé, le PSG faisait le job lors du match aller, les supporters se renseignaient déjà sur la date du tirage au sort pour le tour suivant, avant de voir leur équipe s’écrouler lors du retour. Désormais, les joueurs de la capitale foirent l’aller, comme face à Barcelone, en espérant que le défenseur central adverse se fasse expulser dès la demi-heure de jeu. Un plan de jeu chirurgical certes, faut-il encore qu’il se répète. En effet, toutes les équipes n’ont pas le luxe de compter Ronald Araujo dans leurs rangs. À moins que Mats Hummels nous fasse mentir mardi soir à 21h30.

À lire aussi :   Barça - PSG | La FFL subit à son tour une remontada.