Ligue des Champions – City PSG | Pochettino, maître du tiki-caca.


Le déplacement du PSG à l’Etihad Stadium était ni plus ni moins que la finale du groupe. Avec un point de retard sur Manchester City, les Parisiens avaient l’obligation de vaincre les Anglais pour récupérer la première place. Raison pour laquelle ils se sont faits littéralement balader. Une bouillie de football qui nous sied bien.

Avec la victoire du LOSC hier soir, la spirale infernale du sport français emporte tout sur son passage. Y compris nous. Heureusement que le PSG est là pour brandir avec vigueur les valeurs du sport tricolore.

Quelques jours avant la rencontre, il est de coutume pour les coachs de se livrer à la traditionnelle conférence de presse, où langue de bois et le politiquement correct règnent en maître. Et à ce petit jeu, Guardiola nous prouve qu’il n’est pas seulement un maestro en termes de tactique.

“Pochettino ? Vous pouvez être un excellent entraîneur sans gagner des titres” P. Guardiola

Avec la récente éviction de Ole Gunnar Solskjær, les rumeurs autour de son remplacement vont bon train. Et le nom de Mauricio Pochettino, qui fait tout pour se tirer de la capitale, est logiquement cité. Raison de plus pour mettre à la tête du PSG un entraîneur cocorico. Et pas n’importe lequel.

On vous assure, on n’y est pour rien dans cette rumeur. Même nous, on n’aurait pas osé.

Le résumé du match Manchester City – Paris

Alors qu’on a encore tous en tête le 3-5-2 de légende composé par Laurent Blanc en quart de finale de la Ligue des Champions 2016, il ne faut que 5 petites minutes à City pour faire frissonner les Parisiens. Sur un coup-franc de Gundogan, Rodri s’élève plus haut que tout le monde pour marquer un but que Kimpembe sauve sur sa ligne. Gordon Banks likes this. Rageant.

Les Citizens poussent et le second temps fort part une nouvelle fois de l’Espagnol. Mahrez est trouvé sur la droite, décale Gundogan qui lui remet en talonnade, le tout dans la surface parisienne qui se fait balader dans les règles de l’art. L’Algérien enroule sa frappe et trouve la lucarne, mais Hakimi fait poindre le sommet de son crâne pour détourner le ballon. Deuxième sauvetage sur sa ligne en un petit quart d’heure. Quand est-ce que cet acharnement du sport français va cesser ?

La première période est clairement une passe à dix. Et une chose est sûre, le taureau n’est pas anglais. Les joueurs du PSG sont asphyxiés sur toutes les zones du terrain, bien que le jeu n’évolue que dans les vingt derniers mètres parisiens pour être honnête. Chaque sortie de balle des joueurs de la capitale est identique ; passe suicidaire dans la surface, remise sur Navas en catastrophe, dégagement en touche. Même si son passage au PSG n’est pas idyllique, Mauricio Pochettino aura quand même réussi à inventer le tiki-caca. El genio.

Et ce qui devait arriver arriva. À la suite du 7846857ème centre Citizen de la première période, Nuno Mendes envoie un caviar du tibia en direction de Gundogan. L’Allemand frappe ; poteau. La malédiction continue.

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Le PSG, fidèle parmi les fidèles de notre fédé

On se dit que la seconde période va être une pure boucherie. Que les hommes de Guardiola vont jouer à la baballe. C’est mal connaître le karma que nous rencontrons actuellement. Sur un centre de Messi, Walker dévie le ballon pile en direction de Mbappé, comme par hasard seul. Et comme si ça ne suffisait pas, Kylian envoie le cuir entre les jambes de Ederson. Donc sauver le ballon sur sa ligne ne suffit pas, il faut en plus de ça marquer contre le cours du jeu ?

Alors qu’on s’apprête à enlever les piles de la télécommande, Rodri parvient à réaliser l’exploit de trouver Walker derrière la défense parisienne, pourtant retranchée à cinq mètres de ses buts. Le latéral anglais remet dans l’axe. Seul au second poteau, Sterling est à deux doigts de reproduire son raté magique face à Lyon en 2020. Mais le pointu prend l’intérieur de poteau. 1-1. Bon ok, on vient de remettre les piles.

Les Citizens ont bien vu que le couloir gauche du PSG coulait aussi vite qu’un radeau à Koh-Lanta. Alors les Anglais prennent d’assaut Nuno Mendes, grand artisan de ce naufrage. Sur un centre venant de la gauche, Bernardo Silva remet astucieusement sur Jesus qui vient crucifier les derniers espoirs de première place du PSG.
Le chemin de croix des Parisiens se conclut sur ce score de 2-1.

Pochettino a un pied et quatre orteils à Old Trattford.