Ligue 1 – OM PSG | Résumé du seul événement sportif intéressant du week-end


Jorge Sampaoli

Le choc OM – PSG concluait une journée folle en émotions. Et face au titre mondial de Quartararo, la FFL ne pouvait se refaire une santé que devant une prestation XXL de notre chère Ligain. Si aucun but n’a été inscrit officiellement, les filets marseillais et parisiens ont pourtant tremblé à plusieurs reprises…

Oui, on sait. Fabio Quartararo est devenu le premier pilote français à décrocher le titre mondial en Moto GP. On va en parler. Mais si vous pensiez que cette info de second plan, deux options pour oublier : un classique de folie ou le déni. Ou un peu des deux. Le contexte du match n’était pas trop mal pour le coup ; l’OM n’a plus battu le PSG au Stade Vélodrome depuis le 27 novembre 2011. Sylvain Armand était encore dans l’équipe. De quoi mettre un bon gros couteau entre les dents aux joueurs de l’OM pour cette partie.

Si le coup d’envoi a eu lieu à 20h45, le match avait commencé bien avant. En conférence de presse, Jorge Sampaoli a tenu à dire tout le bien qu’il pensait de celui qu’il considère comme le “meilleur joueur du monde”.

“Est-ce que j’ai gardé contact avec Messi depuis le Mondial en Russie ? Non” J. Sampaoli (conférence de presse)

Des retrouvailles qui étaient attendues de part et d’autre. Car en effet, la colonie argentine du PSG a gardé un souvenir intarissable de l’ancien sélectionneur de l’Albiceleste.

 

« Sampaoli me traitait comme si j’étais l’un des meilleurs mais après un seul match il m’a laissé sur le banc pendant la Coupe du monde, sans explication. C’est une personne très étrange » A. Di Maria (TyC Sports)

L’amour vache, on connaît.

Le résumé FFL du match

Le début de rencontre a tout d’une poudrière. Les supporters marseillais sont littéralement en fusion, le Vélodrome est volcanique. Mais Luan Peres va vite faire baisser cette température ardente. Sur une ouverture de Di Maria, Neymar écrase juste ce qu’il faut sa reprise de volée qui se transforme en centre pour Peres, qui tacle le ballon dans ses propres buts en véritable renard des surfaces. Le geste du buteur à ne pas s’y tromper.

Mais que serait un derby de Ligue 1 sans intervention de la VAR ? Le but est finalement refusé pour hors-jeu d’un ongle de Neymar. On dit oui. On n’a pas le temps de vanter les mérites de l’arbitrage vidéo que “l’homme dans le camion” refait surface. Sur un centre en retrait de Lirola en direction de Milik, le buteur polonais envoie le ballon entre les jambes de Navas. Marseille entre en fusion, mais la VAR redit non ; le verdict est sans appel : le deltoïde de Lirola semble hors-jeu. Marseille refroidit.

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hors jeu lirola om psg

Mais ne nous éloignons pas du principal : Donnarumma l’aurait arrêté.

Hara-kimi

La seconde période commence par une merveille de simulation de Dimitri Payet. En percussion dans la surface parisienne, le Réunionnais se fait déstabiliser par le courant d’air de Danilo Pereira qui court à côté de lui. Alors que les deux équipes se rendent coup pour coup, le premier (et dernier) fait marquant de la rencontre intervient à l’heure de jeu. Lancé en profondeur par Payet, Under tape un sprint supersonique au coude-à-coude avec Hakimi, qui lui envoie sa meilleure poussette dans le dos à l’entrée de la surface. Un bon classique, c’est au moins un carton rouge, c’est le tarif. C’est fait pour ce soir.

Alors qu’ils sont réduits à dix, les Parisiens subissent les assauts des Phocéens et frôlent la correctionnelle. Absolument partout sur le terrain, Valentin coupe de la tête un centre fuyant d’Under, ça passe à ras du poteau, de quoi se rongier les ongles. On commence à comprendre que le score nul et vierge nous pend au nez.

On découvre à ce moment-là une innovation intelligente du Vélodrome, les filets de corner. Spécialement conçus pour réceptionner les preuves d’amour dont Neymar fait l’objet à chaque déplacement à Marseille, ils nous assurent au moins de voir des filets trembler ce soir.

Mais les joueurs de l’OM ne désespèrent pas. Les centres inondent les six mètres du PSG. Sur l’un d’eux, De la Fuente est trouvé tout seul au second poteau. Le moment idéal pour nous affubler d’une merveille de raté. L’Américain étale sa technique et sort un amour de pétard mouillé à la hauteur de l’importance du momentum. C’est bien connu, les grands joueurs choisissent leurs moments pour briller.

Le match se termine finalement sur un 0-0. Rien à faire, on va l’avoir notre une sur Quartararo.

 

Tom