Ligue 1 | Le résumé FFL du multiplex de cette 38e journée


On nous avait parlé de course au titre, combat pour la Ligue des Champions et lutte pour le maintien. Au final que dalle. Petit récap des événements FFL de cet ultime multiplex de la saison !

 

Angers – LOSC : 1-2

Pour la dernière de Stéphane Moulin au Stade Raymond-Kopa, on s’attendait à un classique angevin : une défense à 2 mètres 50 de leur but. Mais c’est étonnamment une défense en formation gruyère qui attend les Lillois. Jonathan David ne se fait pas prier : ouverture du score dès la 10e minute. Mais le LOSC joue à se faire peur, et parvient l’exploit à abandonner la possession au SCO d’Angers. Faut arriver à le faire. Alors qu’on se dirige tout droit vers la pause, Jonathan David profite d’une nouvelle largesse défensive pour chiper le ballon dans les pieds de Romain Thomas et filer droit au but. Mais Paul décide de nous faire une Bernardoni. Le gardien écroule David, et par la même occasion les derniers espoirs parisiens. 2-0.

Campeones. Campeones. Olé. Olé. Olé.

Brest – PSG : 0-2

Alors qu’il se sait pisté par le PSG, Romain Faivre décide d’arranger leurs affaires. Et sèche dans les règles de l’art Di Maria dans la surface. Ney se charge du pénalty, exercice qu’il a réussi 19 fois sur 19 en Ligue 1 depuis son arrivée en France. Mais Larsonneur n’est pas un gardien comme les autres. Pour preuve, le Breton décide de nous sortir une “Mika Landreau”. Collé contre son poteau gauche, un jeu de poker débute entre lui et Neymar. Mais il ne suffit pas d’être l’égérie de Poker Stars pour savoir bluffer. Le Brésilien craque en ouvrant trop son pied. Larsonneur, ce génie.

À peine a-t-on le temps de savourer ce craquage auriverde que la solidarité sudaméricaine vient nous retourner le cerveau. Corner direct de Di Maria, quoique sacrément dévié. Larsonneur battu. Ce qui lui vaut de lâcher un petit “La chatte“. Indiscutablement notre héros de cette soirée.

Lens – Monaco : 0-0

Premier but de la soirée, mais entaché d’un hors-jeu. Voici le résumé de la première période. Et du match.

 

Lyon – Nice : 2-3

Alors que les Lyonnais bénéficient d’un corner, les Niçois trouvent le moment opportun pour partir à la cueillette aux champignons. Résultat : Toko Ekambi décroise sa tête sans opposition. Bénéficiant au passage de la magnifique transparente sortie de Benitez. Mais comme souvent cette saison, les Gones s’en remettent à leur défense. Dolberg se jette à la réception d’un centre et égalise. Laissé (étrangement) seul dans la surface, on se dit naturellement que le Danois est hors-jeu. Mais c’était sans compter sur l’alignement rigoureux de Marcelo. Une semaine après sa passe décisive pour Koné à Nîmes.

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Mais face à la nonchalance lyonnaise, l’apathie niçoise n’est pas mal non plus. Memphis se balade dans la défense azuréenne et sert Toko Ekambi tout seul pour le 2-1. La défense de l’OGC Nice, du beurre de bonne qualité. Mais heureusement les Niçois peuvent se reposer sur leur attaque de feu. À la réception d’un corner, Kamara envoie un boulet de canon dans les filets lyonnais. Lopes s’arrache, mais ça on en est presque habitué. Mais Monsieur Karma se dit qu’il n’a pas encore fini de régler ses comptes avec les Lyonnais. Alors qui de mieux que Gouiri, formé à l’OL, pour déposer son coup-franc sur le crâne de Saliba. 2-3 Nice.

Europa League is coming home.

 

Metz – OM : 1-1

Un dernier match sans saveur. Pour une saison marseillais qui l’aura également été en championnat. Heureusement que le record de défaites en Ligue des Champions est passé par là pour faire battre à nouveau le cœur des Olympiens.

 

ASSE – Dijon : 0-1

Dans un match où l’intérêt est aussi introuvable que les supporters en tribune, les Verts parviennent à se faire mener par l’ogre dijonnais. Et ça, on respecte. Alors quand on s’aperçoit que le DFCO n’avait gagné que 3 petits matchs avant cette rencontre, on hurle à la masterclass.

 

Reims – Bordeaux : 1-2

Engagées dans la lutte pour le maintien, les deux équipes se rendent coup pour coup. Mais ce sont les Rémois qui ouvrent le score. Et pas sur un but de raccroc. Sur un centre, El Bilal Touré monte au-dessus de Koscielny et mange littéralement sur sa crête iroquoise. Propulsant Costil dans ses propres filets. Reims ne marque pas souvent, mais quand c’est le cas, ça laisse des séquelles.

Bordeaux s’impose finalement 2-1. On y a cru. Mais les pneus BKT ne leurs sont pas encore destinés. Du moins pas cette année.

 

Rennes – Nîmes : 2-0

À l’issue d’une première mi-temps terne, les Bretons la concluent par une tête de Guirassy (en même temps de quelle autre partie du corps peut-il marquer ?). Les Rennais ont bien retenu la leçon, et pas question de leur parler de nouvelle entame ratée. Bourigeaud déclenche un pétard dans les buts nîmois. Le 14 juillet en mai.

 

Nantes – Montpellier : 1-2

Les Canaris doivent impérativement s’imposer pour se maintenir. Alors Nicolas Pallois prend les choses en main et, en tant que bon capitaine, fauche un Montpelliérain dans la surface. Delort s’élance mais subit de plein fouet la malédiction des pénos ce soir. Laffont détourne, avant que Laborde ne le fusille d’un tir croisé. Rageant. Tout comme l’arrêt de Bertaud sur la reprise de volée de Kolo Muani. Pourtant pile dans ses gants.

Mais l’espoir est de courte durée. Sur une remise en retrait, Delort prend à contrepied Laffont (contrairement au pénalty). Et qui de mieux que Michel Der Zakarian, coach des Canaris pendant 4 ans, pour les envoyer poliment en barrages.


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