Les pires panics buy hivernaux de l’histoire du football


Faubert et Di Stefano

Le mercato hivernal, c’est comme les rattrapages du bac. Tu n’as rien foutu pendant l’année et tu cherches au dernier moment à te renforcer pour ne pas passer à la trappe. Et si les mauvais choix estivaux sont légion, ceux du mercato d’hiver sont souvent encore plus drôles. Petite revue d’effectifs de ces recrues de fin janvier qui n’ont pas beaucoup apporté, si ce n’est quelques fous rires.

Les plus beaux Panic Buy de l’histoire du football

Everton et Souza

Comment ne pas commencer par eux? La quintessence même du panic buy hivernal. En janvier 2008, le PSG zone vers la 13e place du classement malgré Yepes, Landreau et Pauleta dans ses rangs. Le 31, Alain Roche décide de claquer 7 millions d’euros dans 2 Brésiliens inconnus en France, Everton et Souza. Le premier arrive en se comparant à Robinho. Everton jouera 3 matchs, Souza 12. Le PSG, lui, se sauvera grâce à un but salvateur d’Amara Diané.

Stefano Torrisi

Arrivé lors du mercato hivernal de 2002, Stefano Torrisi était tellement heureux de jouer avec l’OM, club qu’il a toujours supporté. Alors qu’il sortait de 9 mois sans jouer, il est envoyé au charbon contre Nantes. Deux buts marqués pour commencer, c’est un rêve pour tout le monde, non? Sauf quand les 2 buts sont contre son camp. Il partira de lui après 2 matchs.

Andy Carroll

Si la France excelle dans l’art du panic buy immonde en hiver, nous ne sommes que poussière à côté de nos amis anglais. Là-bas, c’est un art de vivre. Et au sommet de tout cela, bien évidemment, il y a Andy Carroll. Chelsea fait son panic buy sur Fernando Torres (voir-ci dessous) le 31 janvier 2011. Pris de court avec plein d’argent dans les poches, Liverpool se sent obligé de faire n’importe quoi comme un ado après sa première paye. Du coup, ils mettent 41M d’euros sur Carroll. La suite? 4 buts en 35 matchs, mais ils réussiront quand même à le refourguer à West Ham contre près de 20M€. Andy, lui, continuera à voguer de club en club et de pub en pub.

Fernando Torres

Si Liverpool dégoupille avec Andy Caroll, c’est que plus tôt dans la journée Chelsea a récupéré El Nino pour 58M€. Bon, le pedigree de l’attaquant espagnol était tout de même un poil beaucoup supérieur à celui du golgoth anglais. Comme tout bon 9 à Chelsea, ça sera un fiasco.

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Ismaël Bangoura

Le panic buy à la sauce Kita. Arrivé au mercato d’hiver avec un contrat non homologué et une blessure, il ne jouera que 3 mois après son arrivée. Aussi, son contrat offrira à Nantes une interdiction de 1 an. Tout ça pour 6 buts en 48 matchs.

Julien Faubert

Est-on là face au plus grand WTF de l’histoire du mercato hivernal? Tellement un grand n’importe quoi que Faubert pensait que son agent se foutait de lui quand on lui fait part de l’intérêt du Real. Deux matchs sous le maillot merengue, une photo où il fait la sieste sur le banc plus tard, l’option d’achat ne sera pas levée. Mais qu’importe, Julien pourra dire qu’il a joué sous le maillot de Madrid, et ça, c’est la classe.

André

31 janvier 2011, André quitte le Dynamo Kiev pour rejoindre les Girondins de Bordeaux. Ambitieux, il vise les 40 buts avec les Marine & Blanc. Il en inscrira zéro et repartira l’été qui suit.

Pas des panics buy, mais on s’est bien marré quand même

Serguei Semak

Décembre 2004. Le PSG n’a besoin que d’un succès à domicile face au CSKA Moscou pour passer en huitièmes de finale de Ligue des Champions. À 11 contre 10, ils prennent un triplé de Serguei Semak. Le Russe, qui avait déjà planté à l’aller, crucifie à lui tout seul le PSG. Mais le meilleur arrive. L’hiver même, le PSG achète son propre bourreau 2,5 M€. Il repartira 1 an plus tard avec la bagatelle de 1 but marqué, soit 4 fois moins que ceux avec le CSKA contre Paris. Le double effet kisscool.

Hatem Ben Arfa

Après une dernière expérience tonitruante aux Girondins de Bordeaux, les Lillois se disent que prendre Ben Arfa est une bonne idée pour les objectifs de deuxième partie de saison. 9 matchs, zéro but et encore un clash avec son entraineur. Il ne finira même pas la saison à Lille, et n’a toujours pas de club depuis.

 

Antoine