La lose touche aussi le monde du poker


Vous avez déjà jeté une paire d’As ? Bienvenue à la FFL

Lorsque vous pensez au monde du poker, c’est souvent des souvenirs positifs et victorieux qui vous viennent en tête (ou pas). Cette fameuse paire d’as, ce bluff passé in extremis avec une main poubelle ou encore cette lecture presque mystique du jeu de votre adversaire qui vous a permis de vous coucher malgré une combinaison très forte, mais qui aurait pu vous coûter très cher.

Pourtant, ce jeu n’est pas uniquement l’apanage des génies, des calculateurs d’exceptions ou de personnalités qui bluffent comme vous respirez. À l’image d’autres disciplines, la lose est puissante autour d’une table. Les raisons sont nombreuses derrière ce constat : les règles de poker, qui sont faciles à comprendre, permettent de créer des situations rocambolesques tout comme le comportement des joueurs qui restent propices à rendre une partie imprévisible.

Retour sur tout ce qui fait que la lose est parfaitement adaptée à l’univers du jeu de cartes le plus célèbre au monde ! 

La lose dès la distribution des cartes

Avec un seul vainqueur et tant de perdants à chaque main, le poker est une discipline qui sied parfaitement à la FFL

L’une des particularités du poker reste le fait de ne pas partir avec chaque main avec les mêmes chances de chaque côté de la table. En effet, lors d’une partie de Texas Hold’Em, avoir As-roi de la même couleur ou deux petites cartes va jouer sur vos chances de faire grossir votre stack de jetons.

La lose peut donc vous frapper dès la distribution des cartes par le croupier ou par votre meilleur ami qui ne vous veut pourtant que du bien. La pire des mains, vous la connaissez certainement : 7 et 2 dépareillés… La quasi-totalité des joueurs se couche quand ils découvrent cette horreur, car vous n’avez finalement qu’une faible chance de toucher une petite paire et il faudrait un petit miracle pour que votre couleur soit gagnante si elle tombe.

D’autres combinaisons sont presque aussi perdantes comme 3-8 ou le 4-9, mais certains joueurs ont su faire de ces mains poubelles quelque chose de légendaire. Le mythique Doyle Brunson qui est récemment parti à la retraite a ainsi gagné deux Main Event des WSOP d’affilée avec 10-2. Il est certain que ce cher monsieur n’a pas sa place au sein de la FFLose.

À lire aussi :   Triathlon | L'énorme désillusion de Hueber-Moosbrugger en Coupe du monde

Les bad beat, des horreurs à vous faire hurler

Autre concept que nous apprécions particulièrement à la FFL : L-les bad beat. Derrière cet anglicisme se cache le fait pour un joueur de posséder la meilleure main et de perdre face à un adversaire qui avait peu de possibilités de renverser sa situation. En clair, la faute à pas de chance et aux dures lois des probabilités ! 

Certains bad beats ont d’ailleurs fait la Une des médias, mais voici notre petit préféré. Dans l’un des plus gros tournois jamais organisés (le Big One for One Drop), Connor Drinan découvre une main qu’on peut qualifier de plutôt bonne : une paire d’As. Son adversaire qui le suivra à tapis avant même la découverte du flop, montre lui aussi qu’il possède une paire d’As. On se dirige donc vers un bon partage des familles. Mais petit problème pour l’ami Connor, 4 cœurs sortiront au flop alors qu’il possède les As de carreaux et de pic. Il n’existait qu’une probabilité de 2% qu’il perde cette main

Les pires erreurs des joueurs de Poker

Pas besoin de s’appeler Benoît Paire, dont dernière année a encore une fois dépassé nos attentes, pour faire des erreurs inconcevables. Les professionnels du poker font cela très bien aussi.

On peut par exemple citer le fait de ne pas montrer sa main gagnante et de la balancer au croupier, ce qui vous fait instantanément perdre. Une pratique déjà expérimentée par ceux que beaucoup considèrent comme le GOAT de la discipline, Phil Ivey.

On pense également à ces losers call, où certains pros ont pu jeter des mains qui étaient gagnantes à 99% mathématiquement. Une volonté de paraître pour un génie de la lecture des comportements de son adversaire alors que celui-ci ne pensait qu’à jeter sa pauvre paire de 2-2 dès que la moindre quantité de jetons aurait été avancée.