En 2009, le PSG avait la possibilité de se hisser en demi-finales de la Coupe UEFA. Mais Mika Landreau en a décidé autrement, pour notre plus grand bonheur.
Les Parisiens terminent la saison 2007-2008 avec une tension à 25 dans chaque bras. En effet, lors de la dernière journée, Amara Diamé commet l’irréparable face à Sochaux : inscrire un but qui sauvera le PSG de la relégation. Quand on voit où en sont les Parisiens aujourd’hui, vous comprenez bien que ce 17 mai 2008 reste encore en travers de notre gorge.
2009 – Le PSG et les Coupes, ça fait trois
Dès l’année suivante, les Parisiens essayent de se rattraper. Et pour y parvenir, rien de mieux qu’une coupe pour leurs supporters. Déjà vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2008, le PSG pense faire le doublé l’année suivante. Que nenni. Dès le mois de février, les Girondins viennent gifler les joueurs de la capitale au Parc des Princes (3-0) et s’envolent pour la finale. Avec un but éternel de Souleymane Diawara : une sorte de giga louche qui retombe dans les filets. Le charme de la Coupe de la Ligue mesdames et messieurs.
En mars, le PSG affronte l’immense Rodez Aveyron Football en huitièmes de finale de la Coupe de France. Et comment vous dire, les Parisiens vont totalement craquer dans le non moins immense Stade Paul-Lignon, et sortir la tête basse de la compétition (3-1). Vous l’aurez compris, seule la Coupe UEFA peut permettre aux joueurs de la capitale de redorer le blason. Ils ne croyaient pas si bien dire.
En Europe, rien ne résiste au PSG
En seizièmes de finale, le PSG parvient à éliminer Wolfsbourg (5-1 en cumulé), pourtant champion d’Allemagne cette année-là. Autant vous dire que ce succès place les Parisiens parmi les favoris de la compétition. Et ce n’est pas leur victoire sur Braga en huitièmes qui va atténuer ce pronostic. Alors quand ces derniers sont opposés au Dynamo Kiev en quarts de finale, tout le monde pense qu’il ne s’agit là que d’une formalité. Lol.
Au match aller, les Parisiens ne font pas mieux que 0-0 au Parc des Princes. Comme face à Braga, où les Français ont dû s’imposer 1-0 au Portugal lors du match retour. Vous l’avez compris, tous les spécialistes du ballon rond imaginent que ce scénario va se répéter en Ukraine. Mdr.
La sortie impériale de Mika Landreau
Il ne faut que 4 minutes au Dynamo Kiev pour ouvrir le score. Puis au quart d’heure de jeu, sur un centre ukrainien repoussé par la défense parisienne, Mika Landreau décide de prendre les choses en main. Le Français juge à merveille la trajectoire du ballon, et envoie un petit saut de cabri sensationnel. Mika essaye de dégager le ballon des poings, mais il est bien trop court. Du coup, son dégagement aux poings se dirige tout droit dans ses propres buts. Un contre-kems exceptionnel.
Mais le show Landreau ne s’arrête pas en si bon chemin. A l’heure de jeu, alors que les Parisiens ont encore un infime espoir de se qualifier, Mika décide de ruiner la dernière once d’espérance qui luit dans les yeux de ses supporters. Sur un coup franc de 40 bons mètres, Landreau parvient à se faire surprendre. Il ne peut que repousser le ballon un mètre devant lui, ce qui offre un but sur un plateau à Vukojevic. 3-0, les rideaux sont tirés.
Et comme si cette élimination cruelle ne suffisait pas pour les Parisiens, ces derniers ratent d’un rien la qualification en Coupe d’Europe pour la saison suivante. En effet, alors qu’ils finissent avec le même nombre de points que le TFC et le LOSC, ils terminent finalement derrière ces deux clubs à cause… de la différence de buts. On a donc +18 pour le TFC, +12 pour le LOSC et… +11 pour le PSG.
Une année parisienne parfaite à bien des égards.