JO – Golf | La presqu’remontada prodigieuse de Victor Perez


Victor Perez

Le tournoi de golf aux Jeux olympiques a offert un finish de toute beauté. Et parmi les grands acteurs de ce sublime dénouement, nous pouvons citer Victor Perez sans sourciller.

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Matthieu Pavon se rattrape aux JO…

Discipline atypique des Jeux olympiques, le golf se déroulait sur le parcours du Golf National de Guyancourt, dans les Yvelines. Et tous les regards français étaient logiquement tournés vers Matthieu Pavon, qui est sur un nuage depuis quelques mois. En effet, comment oublier sa traîtrise historique en janvier dernier et son sacre au Farmers Insurance Open de San Diego, ou bien encore sa 5e place du dernier US Open ? Impossible pour nous.

Pourtant, la bonne nouvelle du golf aux JO nous vient précisément du Toulousain de 31 ans. Il termine à une splendide 58e place finale, à +13 du vainqueur Scottie Scheffler. Dès lors, on est envahi par une sérénité monstrueuse, mais on oubliait trop vite un autre presqu’traître à la nation ; Victor Perez.

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… pendant que Victor Perez rafle le chocolat

Le natif de Tarbes n’a pas le plus grand des CV sur le circuit, même s’il nous taperait tous un par un sur un green. 75e joueur mondial, le Français n’a jamais fait mieux que 46e au Masters, même si sa 12e place à l’US PGA la saison passée aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Samedi, il termine la journée à la 14e position, à cinq coups du podium. Le matelas est confortable, mais avec Victor, il ne faut jamais crier victoire trop vite.

Car sur le parcours de Saint-Quentin-en-Yvelines, rien ne va se passer comme prévu. Victor Perez entame une folle remontée dans la dernière journée, marquée par pas moins de six birdies et un eagle. Le Tarbais termine la dernière journée avec une carte de -8, du haut niveau (impossible de ne pas avoir la voix de Didier Deschamps dans le crâne). Ce réveil soudain lui permet de finir à -16 et de remonter dans le classement de manière vertigineuse, jusqu’à… la 4e place. Seulement à 1 coup de la médaille de bronze du Japonais Hideki Matsuyama. De toute beauté. Même le golf nous fournit en chocolat désormais, et on ne va pas s’en plaindre.

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