JO de Pekin 2022 | Le récap du mercredi 16 février


On partait confiant aujourd’hui, pas de Quentin Fillon Maillet au programme, juste un petit slalom des familles. Cependant, on aurait du se méfier un peu plus.

Slalom – Hommes

Dernière épreuve individuelle de ski alpin pour ces messieurs à Pékin, avec la plus technique d’entre-elles : le slalom. Ça fuse, on comprend pas trop où ils vont et la moindre faute c’est le retour à la maison. C’est surtout une discipline reine de la FFL : il y a 4 ans, c’est ici que Clément Noel, Alexis Pinturault et Victor Muffat-Jeandet avaient réussit le triplé de la gloire : 4e, 5e et 6e.

Seulement 2 d’entre eux sont en haut des pistes : Clément Noël et Alexis Pinturault. Le premier des deux à s’élancer est Clément, et il envoie un temps très correct qui le classe en 6e position et donc à nouveau en chasseur de presqu’médaille. Pour Alexis, c’est à l’image de ses JO jusqu’ici : compliqué. 15e après la première manche, on sent poindre le fait qu’il a une petite envie que cela se termine. Une pinte pour Pinturault, et vite.

La seconde manche d’un slalom est encore plus palpitante que la première. Les premiers à s’élancer n’ont plus grand chose à perdre, alors ils y vont à l’attaque en posant le cerveau en haut de la piste. Des gros temps se succèdent à des bons enfourchements. Mais Alexis n’est pas de cela. Toujours gêné, on sent qu’il n’est pas en capacité de se lâcher. Il nous envoie donc un petit slalom sans prise de risque, donnant l’impression qu’il était en découverte de piste.

Clément Noel lui, est un peu à la place du con lorsqu’il s’élance. Pas assez largué pour ne rien avoir à perdre, pas assez devant pour avoir une bonne gestion de la prise de risque. Mieux encore, le mec qui part avant lui se loupe dès la 4e porte. Mais si nous nous posons ces questions, Clément, lui, n’en a que cure. On va la faire simple et courte, il envoie la manche de sa vie. Il met une seconde à tout ceux qui partiront derrière lui.

Un très mauvais cadeau, qui sent le sapin. Bref, on va partir sur 24 heures de jeux de mot. Vous n’êtes pas prêts. En tout cas, pour nous, il est temps que les JO se terminent.

Antoine