JO de Pekin 2022 | Le récap de midi du mercredi 16 février


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Après la trahison de haut vol de Clément Noël, on avait besoin de nous ressourcer au plus vite. Et il faut dire que le biathlon et le ski de fond ont entendu notre cri de détresse : une presqu’médaille, une place d’honneur et une dernière place au menu.

Biathlon – Relais Femmes

La première française à mener le relais est Anaïs Bescond. Si la veille Fabien Claude avait réussi à se mettre dans le rouge dès le début de la course, Bescond parvient à commettre une pioche alors même que les conditions météorologiques sont parfaites. Juste pour le kiff de passer le relais à 12 secondes de la tête.

Relais hommes ou femmes, les valeurs restent le mêmes :

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Si Anaïs Bescond souhaitait qu’on parle d’elle à l’issue de la course, sa pioche a été bien trop maigre. En effet une Anaïs peut en cacher une autre. Anaïs Chevalier foire magistralement son premier tir alors qu’il n’y a pas un brin de vent : 4 pioches et un tour de pénalité. Une autre pioche l’attend sur le debout. Récupérer le relais à 12 secondes et le transmettre à 1 minute 46 du leader. Une performance sacrément olympique.

Cependant le titre de gros craquage ne sera pas décerné à la Française, mais à Tiril Eckhoff. Les guiboles qui flanchent, et la Norvégienne offre 5 pioches et 2 tours de pénalité au pays phare de ces JO.

Tandis que la Russie fait la course en tête, comme hier le tir debout les achève. Svetlana Mironova nous fait une Latypov. Un craquage en règle avec un tour de pénalité à la clé. Dilapider une quarantaine de secondes d’avance pour finalement ressortir derrière ses concurrents, un sport national en Russie.

Ces multiples chokes permettent à la France de se rapprocher du podium et de croire à nouveau à une breloque. Sauf que les concurrentes ne vacillent pas sur le dernier tir debout, au contraire de Julia Simon qui arrose les cibles et se mange trois échecs. Une 6e place finale, à 2 minutes 13 des Suédoises. Après notre désarroi avec Clément Noël, c’est une mini consolation qu’on prend volontiers.

Ski de fond – Relais Femmes

Alors qu’elles ont terminé cinquièmes de leur demi-finale, Mélissa Gal et Léna Quintin accèdent à la finale dans ce sprint classique par équipes femmes. Dix nations de deux skieuses pour viser les trois médailles. Mais les six premières places secrètement.

Sur les dix nations présentes en finale, on vous laisse deviner laquelle se retrouve seule au monde dès la deuxième boucle ; la France bien entendu. Si les neuf premières se tiennent en 8 secondes, les dixièmes et dernières, c’est nous. Et à 17 secondes s’il vous plaît. 48 secondes au second relais. 1 minute 18 au troisième et 1 minute 55 à l’arrivée.  Une régularité que nous ne pouvons que saluer.

Ski de fond – Relais Hommes

Côté hommes, Hugo Lapalus et Richard Jouve essayent de nous changer les idées comme ils peuvent. Si le premier souffre d’un problème de fartage devenu une tradition pour notre délégation française, Richard Jouve nous fait lui du grand n’importe quoi. Une glisse désastreusement bonne, qui lui permet de prendre la tête de la course.

Médaillé de bronze en 2018, Richard Jouve nous ressasse nos idées noires de cette matinée. Si le bougre donne à chaque fois le relais en tête, Hugo Lapalus se charge de passer de la première à l’avant-dernière place en deux virages seulement. Relais transmis à la septième position avec 14 secondes de retard. Au cas où vous auriez oublié, nous avons le bras long.

Avec un retard irrattrapable, Richard Jouve doit se contenter d’une maudite 7e place. Aux portes des presqu’médailles. Comme si nous n’avions pas suffisamment souffert aujourd’hui.


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