Jeux Olympiques Tokyo 2020 | Le récap du dimanche 1er aout.


ENFIN. C’EST FINI. Alors oui, peut-être avec de l’or, mais au moins le supplice est terminé. Il n’y aura plus de Judo et d’Escrime aux JO de Tokyo. De quoi voir venir la seconde semaine avec plus de sérénité.

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Voile

On a bien failli assister à notre première matinée sans presqu’médaille. Sans Jean-Baptiste Bernaz, ç’aurait fait tache. 9e au moment de débuter la medal race du Laser, le skipper a enclenché la surmultipliée sur l’eau pour s’imposer dans l’ultime régate (pas bien) et arracher une homérique 6e place au général (très bien). Le genre de surprise qui nous réchauffe en cette matinée compliquée. Bernaz n’avait plus aucune chance de finir sur le podium après son excellente 22e place lors de la 10e régate. Alors, tel le champion qu’il est, il a posé le cerveau et fait ce qu’il savait faire : gagner pour du beurre.

À noter qu’en Nacra mixte, Quentin Delapierre et Manon Audinet sont 8e avant la medal race. Eux aussi sont loin du podium, mais toujours en bonne voie pour obtenir une presqu’médaille.

Tennis de table

Ça fait quelques jours que l’on perçoit un phénomène français pour le moins inquiétant. Les échecs en individuel sont rachetés par des succès en équipe. Regardez le judo ou l’escrime, on voit bien que l’union ne fait pas la force de la FFL en ce moment. Du coup, on comptait sur le tennis de table pour briser la dynamique. Sauf que la seule chose que les Français ont brisé, c’est notre espoir (et un peu les reins des pongistes hong-kongais). Aucun grain de sable à noter lors du 8e de finale par équipes. Victoire 3-0, nette et sans bavure. Rien d’encore très alarmant, mais on suit l’affaire de près. Qui aurait pu penser qu’on puisse un jour s’inquiéter pour du ping-pong ?

Handball

On ne peut pas s’empêcher de penser qu’ils veulent nous narguer. Quand on voit cette défaite des handballeurs français, c’est un peu comme si on faisait face à des enfants hyperactifs qui nous diraient en tirant la langue : « Regardez-nous la FFL, on peut perdre, mais ça ne change rien, c’est pour du beurre. » Bref, des sales gosses.
Parce qu’on ne va pas se le cacher, ce revers contre les Norvégiens ressemble en tout point au France-Danemark de la Coupe du monde 2018 de football. Ça fait plaisir de ne pas être bon, mais c’est trop tard. La locomotive de la lose est déjà passée. Et bon courage pour trouver le bon raccordement par la suite.
Et le pire, c’est que ce résultat ne change même pas l’adversaire en quart de finale. Ce sera le Bahreïn. Pas dingue… Enfin bref, comme dirait Nekfeu : « On verra bien »

Golf

On vous arrête tout de suite : le combo réveil nocturne depuis 9 jours + golf est aussi fort que le snooker quand vous rentrez de soirée. Surtout que là, même pas l’occasion de voir un de nos golfeurs tricolores accrocher un peu d’espoir. À l’aube du quatrième et dernier parcours, ils sont tous les deux loin derrière.

Mais le golf a le même pouvoir que le tennis sur le corps humain. La pression rend les choses complètement folles parfois, les bras se raidissent. Et si certains, comme le Slovaque Sabbatini ou le Taipéien Pan profitent de ne rien avoir à perdre pour tout gagner, d’autres font le chemin inverse. Une pensée au Mexicain Ortiz 3e ce matin, 42e ce soir. Au final, 7 golfeurs vont effectuer un playoff pour se battre pour le bronze, dont la star Rory McIlroy. Mais c’est bien le Taipéien Pan qui sortira vainqueur de ce concours pour la breloque de bronze.

Tennis

Bon, vous avez peut-être vu que Zverev l’a emporté sur Kachanov. Mais l’important n’est pas là. L’important c’est de savoir faire déjouer la célébration adverse. Alors savourez ce magnifique bris de raquette pendant que Zverev réalise qu’il est champion olympique. C’est ça, la beauté du sport.

Athlétisme

Les demi-finales du 100 m auront été bien cruelles pour Jimmy Vicaut. Déjà, 5e de sa série, il sait qu’en passant la ligne ça sera la fin de sa compétition. En plus, 2 séries plus tard, après être passé par la case Nelson, il verra l’Italien Jacobs battre son record d’Europe en 9,84 s.

Le double effet kiss lose.

Une note tout de même pour la technique impeccable de ses JO. On sent que Didier de la DSI est sous l’eau, parce qu’après le temps interminable pour remettre en route la machine. Et pareil sur le 100 haies féminin, où là, ils vont détecter des faux départs imaginaires.

Escrime

Une tradition se mettait en place en escrime. Les duels Franco-russes en finale. Les plus tatillons d’entre vous diront que c’est face à la ROC Nation, mais on ne voit pas ce que Jay-Z vient faire ici. Et dans ces duels en sabre et fleuret par équipes féminin, la tradition était de voir les Français s’incliner en finale. Car nous ne le savons que trop bien, l’Argent fait le bonheur. En tout cas, aux JO, il soulage un peu notre malheur.

Et la douche sera fraîche d’entrée. 3 relais, 3 dominations tricolores. 15-8. Le seul frisson sera le relais de Julien Mertine, 3-7. Mais après rien n’ira dans le bon sens. Raclées sur Raclées, Safin se fait marav ». Mais alors que la sentence va se faire sentir pour le dernier relais, France TV abrège nos souffrances et envoie une page de pub salvatrice. Malheureusement, ils reviennent un peu trop tôt et nous permettent de voir les touches finales.

 


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