Jeux Olympiques Tokyo 2020 | Le récap de la nuit du samedi 24 Juillet


FFL Escrime Jeux Olympiques

Pas assez courageux pour vous lever à 4h du matin pour regarder du tir à la carabine à 10 mètres debout? C’est un choix discutable mais respectable. Heureusement pour vous, la FFL veille à vous offrir chaque matin votre petit récapitulatif de la nuit à déguster devant vos Chocapic. Bon appetit.

Tir (Carabine à 10 m Femme)

Cette première finale des JO était tout ce dont la FFL avait besoin pour lancer ces Jeux Olympiques. D’abord parce qu’on a eu droit à un craquage mental de la part de la Russe, Galashina, qui avait le titre au bout des doigts avant la dernière salve (On dit comment en tir, pétage de plomb ?). Résultat, c’est Yang, la Chinoise qui remporte l’or. Et puis parce que la jeune Française, Océanne Muller (18 ans) a pris la 5e place. Première épreuve et déjà une médaille FFL pour le clan tricolore. Une satisfaction pour nous, un poil rageant pour d’autres, mais la meilleure conclusion est à mettre au crédit des commentateurs France TV. 

Judo (-48 kg Femme)

On était là, levés en pleine nuit pour profiter du sport simple et pur, retrouver les valeurs originelles de Pierre de Coubertin. Se caler devant des sports qu’on regarde moins, ceux qui ne sont pas gangrénés par l’arbitrage vidéo… Alors, on ne vous raconte pas la stupeur quand l’arbitre du match de Shirine Boukli envoie le fameux signe rectangulaire de la VAR avec ses mains. La VAR dans le Judo quoi. Bon, 3e jaune et carton rouge pour la Française. Élimination au premier tour de la Française.

Tennis de Table Mixte

Grosse déception pour la doublette Lebesson/Yuan pour son huitième de finale face à la paire australienne. Une victoire nette et sans bavure 4 sets à 0 avec un 11-1 11-0 dans les 2 derniers. Un grand non.

Badminton (Simple Femme & Double Mixte)

Si le tennis faisait son entrée aux Jeux Olympiques cette nuit, avec un potentiel de presque-médailles non négligeable chez les Français, le badminton nous a livré quelques surprises des plus agréables.
À commencer par le simple féminin. Numéro une de la délégation française, Xuefei Qi faisait son entrée en lice dans la compétition. Et également ses affaires quelques minutes plus tard. Une petite défaite deux sets à rien : 21-11, 21-11. Si le démarrage a été compliqué, la réaction était bien présente dans la seconde manche. Mais le 8-0 subi au milieu de celle-ci n’a pas aidé. Un trou d’air comme on les aime.

Si, sur le papier, la Française n’est pas encore officiellement éliminée, elle devra s’imposer face à la numéro une mondiale, Tai Tzu Ying, pour espérer se qualifier.

Visiblement inspiré par Qi, le double mixte Gicquel – Delrue n’a pas été en reste non plus. Tout comme leur compatriote, un revers en deux sets a attendu les deux Français : 21-18, 21-17. En même temps, face à eux se dressait la paire britannique Ellis — Smith, contre qui ils avaient déjà perdu 3 fois… en 3 rencontres. Jamais trois sans quatre comme on dit.

Pourtant peu avant ces Olympiades, leur coach Baptiste Carême avait annoncé la couleur.

« Aucun mixte n’est imbattable pour Thom et Delphine, on y va pour gagner »

Escrime (Epée)

Championne d’Europe en 2019, la Française a remis les pendules à l’heure. Une entrée dans les JO de la plus belle des manières avec un 5-0 encaissé dès le début de la rencontre. Pas question de nous stresser outre mesure au niveau des médailles. Résultat ? Une sortie dès le premier tour à l’épée face à l’Estonienne Julia Beljajeva. Une défaite étriquée : 15-5.

Un peu plus tard, Boladé Apithy faisait son entrée au sabre face à l’Iranien Rahbari. Une discipline pleine de finesse (non) où les règles sont simples visiblement. Au top, les deux concurrents se foncent dessus, des lumières vertes et rouges s’allument de partout, tout le monde gueule pour influencer l’arbitre qui décide on ne sait pas trop comment d’attribuer un point à l’un ou l’autre. Et à la fin, c’est le Français qui perd bien sûr (score final : 15-13). 

Aviron

Cette nuit offrait aux téléspectateurs les plus aguerris le deuxième volet des séries de l’aviron. Avec notamment la catégorie deux sans barreur. Et les frères Turlan n’ont pas fait les choses à moitié. Partis aux côtés des Australiens, Italiens et Néo-Zélandais, les frangins ont su tirer leur épingle du jeu. Si les deux premiers ont fini la course à 6 secondes d’intervalle, le duo français a terminé quatrième et bon dernier, à 27 secondes du vainqueur. On attend la confirmation de cette performance dès demain matin pour les repêchages.

Côté dames, les Françaises Tarantola et Bové ont presque fait oublier la fratrie Turlan en remportant leur série. Et se qualifiant directement pour les demi-finales. Ça ne passe toujours pas.

Boxe (Poids plume Hommes)

Samuel Kistohurry combattait face à l’Americain Ragan Duke. Et si le premier round fut à l’avantage du boxeur de Cincinatti, le reste de son combat sera une preuve d’amour. Des câlins, des free hugs, du corps à corps alors que le Français cherchait à le frapper. Pourquoi tant de violence ? L’époque n’est-elle pas assez dure comme cela ?

Les juges, subjugués par cette déclaration de non-violence, ne peuvent que se résoudre à donner le combat à l’Américain.

Tennis (Double Hommes)

LA LIBERATION. Après la victoire lors du Double Hommes de Roland Garros, la paire Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut était clairement le potentiel caillou dans la chaussure du tennis français made in FFL. Mais rassurez-vous tout de suite, sous la chaleur nipponne, les Français se sont inclinés face au revenant Andy Murray associé à Joe Salisbury, qui n’est pas une chaîne de supermarché.

Notre mauvaise foi nous ferait dire que ce dernier n’est même pas classé sur le circuit ATP en simple. Notre bonne foi, elle, dirait qu’il est quand même 9e mondial en double et vainqueur lors du dernier double mixte de Roland Garros. On vous laisser deviner quelle statistique on retiendra.

Handball – France Argentine

RAS. Circulez, y’a rien à voir.


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