Handball(l) – Nationale 2 Féminine | L’incroyable épopée de Plouagat


Les filles de Plouagat, à la sortie (et à la remontée) du car

Qui a dit que le handball devait obligatoirement être un sport honni de la FFL? Alors oui, dans les équipes nationales, la fracture est immense et les projets semblent irréconciliables. Mais, quand on cherche un peu, on trouve tout de même de belles histoires si chères à notre institution. Direction la Nationale 2 féminine (4e division) et la Bretagne, à Plouagat. 

Un périple jusqu’à Issy-les-Moulineaux

Samedi 15 janvier. 11hdu matin en Bretagne. Les Plouagatines (qui n’est pas la version locale du Pain au Plouagat) se donnent rendez-vous pour partir direction l’Île-de-France et Issy-les-Moulineaux, pour leur match de Nationale 2. Un petit périple de 6h30 aller, 6h30 retour pour leur match. Autant vous le dire, 6h30 en bus, à 110, ça vous mets à bloc pour préparer la rencontre.

En plus, il y avait des travaux sur l’A11…

17h, le bus se garre devant le Palais des Sports Robert Charpentier. Le trajet est terminé, mais la légende ne fait que commencer.

Le L de trop.

Remontées comme des coucous, les joueuses de Plouagat sont dans leur match. Problème, en face, une joueuse d’Issy-les-Moulineaux… s’étonne de voir le bus. En effet, l’adversaire leur dit purement et simplement que le match est annulé pour cause de COVID depuis mercredi. Stupeur, 6h30 de vertèbres tassées dans le car pour ça, il parait que ça met un peu en rogne.

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C’est la désillusion, on croit d’abord que c’est une mauvaise blague, mais non.. on essaie de comprendre d’où vient l’erreur, mais on comprend surtout qu’on ne va pas jouer de match” nous explique Adélaïde, joueuse et passagère du fameux car.

Le reste de l’histoire, le coach Mathieu Pfirsch qui l’explique dans les colonnes de Ouest-France. Et la raison est savoureuse. La Fédération, pour signifier l’annulation du match, leur a envoyé un mail le mercredi. Problème, ils ont mis 3 “L” à handball. Une boulette qui a donc coûté un Aller Retour (et 2000€) inutile aux costarmoricaines.

j’ai ripé chef.

Un retour festif

Le coach annonce qu’on repart dans 10min on est dégoûté, même pas un tour à la tour Eiffel. On a passé 13h pour 20 minutes à Issy. Alors ni une ni deux on prend les choses en main, on décide d’aller chercher des provisions au Carrefour City le plus proche et on transforme le bus en disco bus! 6h30 de soirée avec la musique à fond, c’est toujours mieux que de pleurer dans le fond du bus. Et on passe une super soirée !” nous raconte Adélaïde.

Comme quoi, il n’y a pas besoin de gagner pour qu’il y ait de l’ambiance dans un trajet retour.

Une leçon de vie 100% FFL.


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