GP Moto Australie | La remontée irrespectueuse de Fabio Quartararo


Fabio Quartararo

Un an après le sacre odieux de Johann Zarco sur le circuit de Phillip Island en Australie, on craignait un nouveau sursaut du Français. Fort heureusement, ce dernier est resté discret, au contraire de son compatriote Fabio Quartararo.

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Marc Marquez, un showman malgré lui

Au moment de s’installer sur la grille de départ, Marc Marquez s’aperçoit qu’un gros moustique le gêne sur son tear-off, il décide alors de le retirer. Jusque-là, rien d’exceptionnel, sauf qu’en le jetant, ce dernier vient se loger sous sa roue arrière avec une rafale de vent. L’Espagnol le cherche à droite et à gauche de sa bécane, mais ne le trouve pas pour l’enlever. Le départ n’est que dans quelques secondes, autant vous dire qu’on a déjà vu une meilleure préparation. Au moment de l’extinction des feux, comme on pouvait s’y attendre, Marquez patine sur le tear-off et rate son départ, passant de la 2e à la 7e place. Absolument lunaire.

Mais cette lose matinale ne déboussole en rien le pilote espagnol. En effet, il remonte place après place, jusqu’à doubler le leader de la course et du championnat, Jorge Martin. Marc Marquez fait clairement la pluie et le beau temps en Australie.

Un dépassement qui permet à Marc Marquez de s’imposer devant Jorge Martin et Pecco Bagnaia sur le circuit de Phillip Island. Rarement les écarts auront été aussi importants. On se croirait dans une étape de montagne sur le Tour de France.

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La course à oublier de Fabio Quartararo

Côté français, la mauvaise nouvelle nous vient de Fabio Quartararo. Non seulement le Niçois ne subit pas de panne d’essence dans la dernière ligne droite, mais pire encore, il remonte de la 18e à la 9e position. Ce n’est pas un secret de Polichinelle ; cette remontada ne passe vraiment pas dans nos locaux.

Et comme si la performance sur le circuit n’était pas assez compliquée à digérer, Fabio nous apprend en plus qu’il a été en grande difficulté sur le premier tiers de la course. Le Français a encore de la marge, mais on ne voulait pas le savoir en fait. Heureusement qu’il ne reste plus que trois Grands Prix de moto avant la fin de la saison.

“Si on regarde les 15 derniers tours, c’est positif. Malheureusement, on n’arrive pas à chauffer les pneus dans les dix premiers” Fabio Quartararo

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