GP d’Emilie Romagne | Le week-end parfait de Ferrari devant les tifosi.


Scuderia Ferrari

Pour cette quatrième manche de la saison, la Formule 1 débarquait en Italie, sur les terres de Ferrari. Et la Scuderia n’a pas manqué de se distinguer.

Qualifications et course sprint

Pour la première fois de la saison, le week-end est marqué par le retour de la course sprint, reléguant les qualifications au vendredi. Et ces dernières vont s’avérer particulièrement accidentées, dignes d’un carrefour giratoire thaïlandais. La première séance débute par l’habituelle sortie de piste de Nicholas Latifi, désormais devenue une routine chaque week-end de course. En passe de faire oublier Nikita. Cette Q1 voit également nos Français effectuer un doublé magique ; Gasly échoue à la 17e place, Ocon 19e. Qui a dit que les Normands étaient à l’aise sous la pluie ? De bon augure pour la suite quand on connaît la difficulté de doubler sur ce tracé.

Hamilton parvient à se qualifier en Q2 pour 4 millièmes de seconde aux dépens de Tsunoda, ce qui permet à Alpha Tauri de réaliser un doublé probant à domicile. En parlant de Q2, Crashos Sainz frappe une nouvelle fois le mur comme en Australie. Une régularité qui va lui permettre de ne pas jouer le titre de champion. Quelle meilleure manière pour remercier la Scuderia Ferrari de l’avoir prolongé jusqu’en 2024 ?

L’ultime séance de qualifications voit Max Verstappen signer une pole position devant Charles Leclerc. Avec sa quatrième position, Magnussen effectue la meilleure qualif de l’histoire de Haas, rien que ça. Le départ de la course sprint est le théâtre de l’accrochage de Pierre Gasly avec Zhou dès le 1er tour. Pour le coup, sa course a vraiment été un sprint éclair. Mais le génie français ne s’arrête pas en si bon chemin, Alpine voit Fernando Alonso chuter de la 5e à la 9e position. El Flan.

Le résumé de la course

Dès l’extinction des feux, les Ferrari restent sur place. Leclerc se fait doubler par Perez et Norris et chute à la 4e place. Premier virage de la course, et Carlos Sainz termine lui dans les graviers, certes bien aidé par Ricciardo pour le coup. L’Espagnol commence à faire de l’ombre aux pilotes français. Mais les monoplaces ibériques n’ont pas fini d’avoir la guigne. Fernando Alonso voit une partie de sa carrosserie se faire la malle, avant de le contraindre à l’abandon. Adios chicos.


La longue sieste accompagnée de la douce mélodie des moteurs de F1 fait son grand retour à Imola ce week-end. Des tours où rien ne se passe et où aucun dépassement ne peut être effectué. Rien à se mettre sous la dent, à tel point que le drapeau bleu reçu par Hamilton pour laisser passer le leader Verstappen fait office de petite animation. Le Britannique terminera sa course à la 14e place, bloqué derrière Gasly. Cette année est tout simplement dingue.

Ferrari transcendé à domicile

Alors qu’on se dirige tout doucement vers une fin de course anonyme, Charles Leclerc nous démontre que sa francophonie n’est pas sans conséquence sur son pilotage. Une attaque monstre sur le vibreur et un tête-à-queue latifiesque dans l’herbe. Le Monégasque repart avec l’aileron tordu, passe aux stands et reprend la piste à la 9e position. Un enchaînement digne d’un futur vice-champion du monde.

Red Bull signe le doublé, Norris complète le podium. Charles Leclerc doit se contenter d’une 6e place, un moindre mal. Plus que 27 points d’écart entre le Monégasque et Verstappen.

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Soit une égalité quasi-parfaite lors du Grand Prix de Miami, dans deux semaines.

Tom