GP de Monaco | Leclerc et Bottas, associés dans la poisse.


Le Grand Prix de Monaco est de retour après 2 ans d’attente. Et on peut dire que niveau lose, on a été servi ce week-end. Retour sur un (très long) week-end en principauté.

Essais Libres et Qualifications : Le Schumacher Show

Les Essais à Monaco sont un peu différents que les autres. En effet, si sur les autres Grands Prix on peut tester les limites voire les franchir, à Monaco, il est assez inconscient d’utiliser la même mentalité. En effet, un coup de gaz de trop, un freinage un poil trop tardif et c’est le rail directement. Celui de Monaco hein, pas de l’Eurovision. Mais pour les pilotes débutants, c’est toujours compliqué d’acquérir de l’expérience sans goûter le métal de trop près. Si Tsunoda va un peu frôler le rail en Essais Libres 2, c’est un autre rookie de Haas qui va lui y goûter un peu plus violemment.

Qui dit rookie de Haas dans le décor dit… et bien non. C’est cette fois Mick Schumacher qui va goûter au rail/trottoir.

Mais rien de trop grave alors en Essais Libres 3, en pleine confiance, il va décider d’appuyer encore un peu plus sur les gaz. Échec à nouveau. Un peu plus grave d’ailleurs, vu qu’il ne verra pas la couleur des qualifications.

Les qualifications vont-elles voir plusieurs choses se confirmer sur ce week-end. Gasly et Ocon sur dominent respectivement Tsunoda et Alonso. Bref, pas de quoi nous ravir. Pareil du côté de McLaren où Ricciardo rame comme un Guillaume Burger face à Norris. Mais le finish sera une masterclass de Charles Leclerc en Q3. Meilleur tour, que Verstappen ne parvient pas à battre en 2 tentatives. Mais sa 3e sera avortée, pour la simple et bonne raison que Charles Leclerc s’est raté à la piscine. Crash, Drapeau rouge et Pole Position. 5/10 sur l’échelle du parking de Schumacher — père – à la Rascasse.

Le Grand Prix de Monaco 2021

Ce crash de fin de qualif’ peut faire sourire, mais un doute subsiste. Est-ce que la Ferrari de Charles Leclerc — et surtout sa boîte de vitesse — est en état de rouler ? Les mécaniciens s’y attellent et la réponse est oui. Ici plus qu’ailleurs, perdre des places sur la grille de départ c’est perdre tout espoir de victoire. Mais pour Charles Leclerc, son 5e Grand Prix de Formule 1 sera conclu par… un 5e DNF (Did Not Finish). Enfin, ici, on devrait parler de DNS plutôt. En effet, les rapports ne passent pas sur son tour de mise en place sur la Grille. La première pole position fantôme de l’histoire du GP de Monaco.

Bref, pour les locaux, la douche froide. Glacée. −273,15 °C exactement. La suite, c’est un classique à Monaco quand il ne pleut pas. Un départ capital, et des arrêts aux stands qui feront potentiellement toute la différence. Et c’est exactement ce qu’il va se passer.

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Au départ, Verstappen ferme directement la porte à Bottas, comme le videur quand tu veux rentrer en boîte à 2 grammes. Mais c’est lors des arrêts aux stands que la seconde grande lose de la journée va arriver. Alors que Mercedes est en train de se viander dans les grandes longueurs niveau stratégie avec Hamilton, Bottas arrive à son tour au stand. Et la poisse légendaire du finlandais va à nouveau frapper. Alors qu’il est tranquille peinard en seconde place du Grand Prix, il voit sa roue avant gauche ne pas vouloir répondre aux injonctions de la visseuse-dévisseuse de son mécanicien. Abandon à cause d’écrous foireux. C’est tout un art.

Le reste sera un statu quo. Podium « Next Gen » Verstappen, Sainz et Norris. Rendez-vous à Baku pour un autre circuit urbain, mais complètement différent. Celui de Baku, en Azerbaïdjan.


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