GP de Bahrein | La grande première de Mazepin.


Le début d’une saison de F1 est dorénavant bien connu. On commence la hype avec un bon Drive to Survive, on se cale sur les essais libres pour voir les forces en présence et on se cale bien confortablement pour la routine dominicale comme on l’aime. Et autant le dire, cette année, on a été servis. 

Essais Libres et Qualifications

Les essais libres sont la première occasion de voir le niveau de chacun, et clairement, la belle surprise du vendredi c’est la performance des Alpine. Loin derrière, à la guerre avec les Williams, le début de saison est comme on pouvait le rêver pour la nouvelle écurie aux couleurs de notre beau pays.

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Les qualifications seront le vrai premier grand rendez-vous de la saison. Fini le bluff, fini l’esbrouffe, place à la vraie compétition. Et ça commence là aussi de manière grandiose pour la marque française et son pilote français, Esteban Ocon. Première tentative pas terrible, et seconde ralentit par le drapeau jaune de Carlos Sainz. La sortie en Q1, c’est par ici s’il vous plait. Avec Vettel, qui commence son aventure chez Aston Martin comme il a fini celle chez Ferrari. Surtout, cette qualification sera la vraie découverte du Russe Mazepin. Etiquetté pilote à papa, il va montrer toute la panoplie de son talent. 2 têtes à queue en Q1, 20e place. MazeSpin.

Enfin, la vraie info sera que Mercedes ne bluffait pas tant que ça. Ils se font atomiser par Red Bull. Enfin, par la seule Red Bull qui soit vraiment suivie par l’écurie, celle de Verstappen. Quasiment 4 dixièmes dans les narines de la firme allemande. Très solide.

Le GP de Bahrein

Pour une fois, nos yeux n’étaient pas rivés sur la première ligne mais bien la dernière. Le flair légendaire de la FFL voyait déjà arriver la masterclass de Nikita Mazepin.

Résultat, un départ dernier, et il se viande tout seul comme un grand en perdant le contrôle de sa Haas absolument tout seul. Mais nous avions été mauvaise langue, il a tout de même tenu jusqu’au 4e. La légende est en route, et nous n’attendons que la réaction de Gunther Steiner.

Bref, 30 secondes de course et déjà une safety car. Et nul doute que ça ne sera pas la dernière de l’année vu les qualités montrées par le rookie à Sakhir. Un lapidaire “I’m OK” pour conclure un week-end de chef.

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La reprise des gaz va être elle aussi FFL. Pierre Gasly va ruiner sa propre course en rentrant dans la McLaren de Ricciardo. Il y laissera son aileron et sa course, vu qu’aucune autre Safety Car ne reviendra dans le Grand Prix. Il vivra une vie de Haas dans le fond de grille avant d’abandonner dans un certain anonymat.

Concernant nos Alpine, Alonso va batailler sec avec ses compères quinquagénaires Raikkonen et Vettel, avant de découvrir que sa voiture est bel et bien une ancienne Renault. La preuve, elle fait preuve d’une fiabilité digne de la défense d’Agen en Top 14. Abandon. Côté Ocon, il vivra une course elle aussi anonyme dans le bas du ventre mou de la grille, avec un petit cadeau de Vettel qui n’en a clairement plus rien à faire. Petit freinage des familles dans le dos de l’Alpine par principe.

A l’avant Verstappen et Hamilton vont faire le chassé croisé avant une belle bataille finale, conclue par une place rendue par le Hollandais qui fera jaser. En effet, le Britannique a lui passé la moitié de son Grand Prix à prendre les virages beaucoup trop larges.

Un podium affreusement banal Hamilton Verstappen Bottas, mais bon sang, qu’est-ce qu’on a kiffé. Rendez-vous dans 15 jours à Imola.

 

 

Antoine